La confusion semble avoir été volontairement entretenue par les organisateurs et par les médias nationaux américains. Une confusion qui trouve son reflet de notre côté de l’Atlantique dans ces deux phrases du journal Le Monde : « La mobilisation, de la côte Est à la côte Ouest des Etats-Unis, visait à rendre hommage aux dix-sept morts du massacre survenu le 14 février dans un lycée de Floride. “Protégez notre avenir, pas les armes à feu” : des dizaines de milliers d’élèves américains ont interrompu les cours, mercredi 14 mars, et ont exigé du président Donald Trump des mesures pour prévenir de nouvelles tueries dans des écoles. » Il semblerait que beaucoup de participants à cette « marche nationale des écoles » (National School Walkout) croyaient simplement rendre hommage aux morts de la tuerie de Parkland et n’avaient pas conscience de participer à des manifestations contre le droit de posséder des armes à feu protégé par la Constitution américaine.
Confusion volontaire entre hommage aux morts de Parkland et manifestations contre les armes à feu
Cette confusion volontaire, destinée à attirer un plus grand nombre de participants, et la manipulation des médias nationaux américains qui a suivi est relevée par le journaliste Alex Newman dans “The New American”, journal conservateur et favorable à la protection du droit à posséder des armes à feu qui conditionne, selon Newman, tous les autres droits. En effet, pour beaucoup d’Américains, la possession d’armes à feu par les simples citoyens est la meilleure garantie contre le despotisme, puisqu’un despote, même éclairé, aurait face à lui des dizaines de millions de citoyens armés et prêts à défendre leurs libertés. C’est pourquoi la simple création d’un registre national des armes à feu pour en contrôler la possession paraît dangereuse aux yeux des partisans de la National Rifle Association (NRA), puisqu’elle pourrait faciliter la confiscation de ces armes par l’Etat.
Les pays les plus violents ne sont pas ceux où la possession d’armes à feu est autorisée.
La Chine communiste et ses quelque soixante millions de personnes tuées n’autorisait pas ses citoyens à posséder des armes. Le Mexique voisin des Etats-Unis a lui aussi un régime beaucoup plus strict et pourtant les morts par arme à feu y sont beaucoup plus nombreux. Le Venezuela a pour l’essentiel désarmé ses citoyens et Caracas est une des capitales avec le plus fort taux d’homicides. Et Newman de citer deux des massacres les plus meurtriers de l’histoire récente dans des pays où la possession d’armes à feu est interdite : celui commis par Anders Breivik en 2011 en Norvège (77 morts et 151 blessés) et la série d’attentats commis à Paris par des islamistes en novembre 2015 (130 morts et 413 blessés, dont 99 grièvement).
La gauche radicale et l’islamo-gauche derrière les manifestations d’élèves du 14 mars, avec les financements sorosiens habituels
Le New American relève aussi avec une certaine ironie que derrière les organisations à l’origine de l’hommage sous forme de manifestation d’élèves dans tout le pays un mois après la tuerie de Parkland, on trouve, outre les financiers habituels de la gauche anti-Trump et mondialiste tels Soros et Bloomberg, des personnes comme Linda Sarsour, une musulmane qui défend ouvertement l’application de la charia aux États-Unis. Les marches du 14 mars étaient en effet organisées par le Women’s March Youth Empower, une branche de Women’s March dont Mme Sarsour est une des dirigeantes, en plus d’être liée à l’organisation raciste de l’extrême gauche noire-américaine Black Lives Matter. Il est évident que répandre l’islam et imposer la charia dans un pays chrétien où les citoyens sont pour beaucoup armés est plus problématique…