Le parquet de Béziers a classé sans suite la « polémique bidon » contre Robert Ménard

Le parquet de Béziers a classé sans suite la « polémique bidon » contre Robert Ménard
 
Le parquet de Béziers a annoncé jeudi avoir classé sans suite l’enquête ouverte en mai sur d’éventuels fichiers illégaux dans la municipalité de Robert Ménard. Une polémique « bidon », selon l’expression du maire lui-même à l’annonce de cette décision, avait éclaté lorsqu’il avait osé donner des chiffres sur les enfants musulmans de sa commune.
 
Lors de l’émission Mots Croisés sur France 2, le 5 mai dernier, Robert Ménard avait déclaré : « Il y a 64,6 % d’élèves de confession musulmane dans les écoles publiques de Béziers. Ce sont les chiffres de ma mairie. Pardon de le dire, le maire a, classe par classe, les noms des enfants. Je sais que je n’ai pas le droit de le faire. Pardon de le dire, les prénoms disent les confessions. Dire l’inverse, c’est nier l’évidence. »
 

Classement sans suite de la « polémique bidon »

 
Jeudi, soit près de deux mois plus tard, le parquet de Béziers a donc annoncé qu’il classait sans suite l’enquête ouverte sur des fichiers illégaux présumés ayant permis de dresser cette comptabilité. « Il n’y a rien qui permette de prouver quoi que ce soit », a déclaré le procureur de Béziers Yvon Calvet.
 
On comprend la satisfaction de Robert Ménard, qui s’était trouvé tout à coup sur la sellette pour… rien. Mais cette décision n’en est pas moins une victoire contre l’idéologie qui s’y entend à faire condamner des gens qui ne sont, justement, coupables de rien.
 
Si la justice, de temps à autre, arrive à prouver son indépendance, l’idéologie a d’autres créneaux pour s’exprimer. A commencer par les media. Ainsi peut-on lire dans certains journaux cette interrogation, à la quelle on nous dit qu’il ne sera jamais répondu, sur les sources qui ont permis au maire de Béziers de chiffrer les enfants musulmans scolarisés dans sa commune.
 
Le propos est évidemment mensonger, puisque Robert Ménard a lui-même indiqué qu’il avait simplement consulté les listes scolaires.
 

Le parquet de Béziers refuse de poursuivre Robert Ménard

 
Mieux ! Le 11 mai, le tribunal administratif avait déjà réglé la question en rejetant le référé-liberté sur le sujet. « Il ne résulte ni des pièces soumises au juge ni des informations recueillies lors de l’audience », affirmait-il alors, que la ville de Béziers aurait constitué « un ou plusieurs fichiers spécifiques, dématérialisés ou non, fondés sur l’appartenance religieuse (…) des élèves ». En revanche, des informations « ont été collectées à partir des fichiers recensant les élèves inscrits dans les établissements publics d’enseignement dans lesquels les enfants supposés appartenir à la religion musulmane ont été identifiés par leurs prénoms ».
 
Mais l’idéologie a besoin de laisser entendre qu’il pourrait bien y avoir une source secrète, cachée, coupable !
 
Et l’on continue de dire que Robert Ménard a admis avoir fiché les élèves musulmans de sa commune, alors que c’est évidemment faux, et qu’il a même déclaré exactement l’inverse !
 

Les vrais responsables

 
La même presse continue d’affirmer que Robert Ménard avait créé la polémique, ce qui est tout aussi faux. C’est bien évidemment François Hollande qui, bien que président de la République, s’est conduit en idéologue partisan et a créé la polémique, en dénonçant, en cette pseudo affaire, un procédé « contraire à toutes les valeurs de la République ». En pratique, le président de la République dénonce donc les mathématiques comme anti-républicaines. Heureusement pour lui, le ridicule ne tue plus…
 
« Je suis vraiment satisfait, a conclu Robert Ménard. C’est la fin d’une polémique bidon. Il n’y avait rien d’illégal à dire cela, le bon sens a triomphé. Dire ce qui est me semble être le métier du maire. Il n’y avait rien de rien dans ce dossier. C’est un camouflet pour Taubira, Valls et le président. »
 
C’est un fait ! Mais la réalité est aussi que le maire de Béziers dérange. Et que, au prochain tournant, on trouvera bien une raison plus stupide encore de lui tomber sur le paletot…
 

François le Luc