Selon le Pentagone, il s’agirait en particulier de bombes guidées, de missiles et de torpilles, ainsi que de mises à jour d’armements déjà détenus par Taïwan, dont celle d’un radar de défense aérienne pour 400 millions de dollars et d’un système de guerre électronique.
S’ajoutant aux sanctions contre leurs entreprises, cette démarche n’est pas pour plaire aux Chinois.
L’ambassadeur en a dénoncé l’esprit, contraire à la « confiance mutuelle » entre les deux pays…
Pourtant, ce n’est pas la première fois. Comme l’a précisé un haut responsable américain, « depuis des décennies, et à travers les différentes présidences américaines, les Etats-Unis sont restés fermement engagés à satisfaire les besoins de défense » de Taïwan. D’ailleurs, la dernière vente d’armes a eu lieu en décembre 2015, sous Obama, qui lui avait cédé pour 1,8 milliard de dollars d’armement, dont deux frégates, des missiles antichars et des véhicules amphibies.
Mais le nouveau gouvernement taïwanais élu l’an dernier échauffe la patience de Pékin qui ne renonce pas à mettre au pas l’île rebelle. « Il est inutile d’utiliser des armes pour refuser l’unification » avait déclaré le porte-parole du ministère chinois de la Défense en mars.
Trump, comme Obama, joue de part et d’autre.