La semaine dernière, nous évoquions ce club de foot allemand dont les fans ont déployé une image de Satan accompagnée d’une invocation on ne peut plus claire au démon lors du match FC Kaiserslautern – Fortuna Düsseldorf. C’était le 29 mars ; le 5 avril, un scandale semblable s’est produit à Séville, où la fanzone Biris Norte, en accord avec les dirigeants du club Sevilla FC, a déployé une immense bannière à l’effigie du démon, précédée d’une banderole : « Nous avons vendus nos âmes pour que tu sois champion. » Face à la colère exprimée par des catholiques dans les médias, les ultras ont répondu avec ces mots : « Cela nous scandaliserait davantage de faire partie d’une institution pleine de pédérastes, ça nous rendrait fous… Ne vous fâchez pas, puisque nous venons de faire parvenir au pape François un autre de nos “tifos” [animation visuelle réalisée dans les gradins par un groupe de tifosi], pour qu’il ne s’en aille pas triste. » Ils ajoutaient une photo du « tifo » de Samedi de la Passion. Une pétition a été lancée, dont les initiateurs posent des questions : « Les terrains de football peuvent-ils être une vitrine pour faire l’apologie directe du mal ? La Ligue de Football professionnel va-t-elle sanctionner ce type de messages ? Nos enfants sont-ils en sécurité dans un stade où l’on produit des messages de ce type ? Ne devons-nous pas, en tant que catholiques, signaler tout de suite la justification du mal qui se produit ainsi dans une société qui, peu à peu, s’incline vers Satan ? »