Pour imposer leur révolution migratoire malgré la colère des peuples, les autorités morales et politiques mondialistes, l’ONU, l’UE, le pape, et en France Macron, relancent la chasse au racisme. Tout en déniant toute réalité scientifique à la race. Une avancée capitale de l’idéologie antiraciste.
Le remplacement des Européens, programmé dans les années 90 par les documents de la division populations de l’ONU, ne se passe pas bien. Les peuples renâclent devant l’afflux des migrants, les sites d’informations sur le net, dont certains sont aidés par Israël et la Russie, relèvent la nocivité de l’islam. L’UE en subit une désaffection, ses caciques de Bruxelles la mesurent et la déplorent. D’où une mobilisation de tout ce qui exerce un magistère moral ou politique en Occident, l’ONU, l’UE, l’Eglise et le pape, pour déclencher une grande peur en contrefeu : non une peur légitime du péril réel, mais le peur de l’islamophobie, de la xénophobie, du racisme. Il s’agit de faire honte et peur aux Européens de leur peur légitime, leur faire croire qu’il s’agit d’une phobie, d’une maladie de l’esprit, les rendre si l’on peut dire phobophobes.
L’UE voit le racisme partout
Le Parlement européen vient par exemple de commémorer avec faste, par la « journée du ruban noir », les « victimes du nazisme et du stalinisme ». On ne s’étendra pas sur la fausse symétrie de l’intitulé (le seul stalinisme est déploré, non la totalité des communismes mortifères), on relèvera seulement l’intention de la chose. Elle fut, pour les chefs de groupes parlementaires, de mettre en garde l’UE contre le danger actuel de « totalitarisme ». L’ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt, qui dirige les libéraux, a nommément montré du doigt « les régimes autoritaires de Pologne et de Hongrie », qui, s’ils ne sont pas explicitement accusés de racisme dans l’affaire des migrants, en sont soupçonnés.
Nos élites politiques sont décidément hypersensibles au racisme : le ministre turc des affaires étrangères, le délicat Omar Celik vient de reprocher à son homologue allemand, le socialiste Sigmar Gabriel, de « copier l’extrême droite et les racistes », ce qui le mènerait ainsi à rejoindre dans le nauséabond son collègue autrichien, « symbole des racistes politiques ».
Le pape et son train en guerre contre un racisme fantasmé
Les élites religieuses ne sont pas en reste. L’agence catholique d’information CNA nous apprend que les évêques des Etats-Unis viennent de constituer un « comité ad hoc contre le racisme ». Des « événements récents » (Charlottesville) ont amené le cardinal Di Nardo, président de la conférence des évêques US, à mesurer à quel point « le péché de racisme continue à affliger » la nation américaine. Pour le jésuite Murry, évêque de Youngstone dans l’Ohio, qui va prendre la tête de ce comité, le racisme est le « péché originel » des Etats-Unis, et demeure « un cancer ».
Une autre agence, CNS (Catholic News Service), montre les évêques d’Amérique « dressés pour défendre les valeurs américaines d’égalité et pour un Evangile qui refuse la haine et la violence ». Et Murry d’expliquer : « Quand quelque chose se passe à Charlottesville, une réponse est nécessaire ». L’importance de Charlottesville dans le dispositif révolutionnaire se dessine chaque jour un peu mieux : or Charlottesville est un événement causé à l’origine par l’activisme belliqueux du maire gauchiste Wes Bellamy avec l’aide des antifas. L’Eglise américaine, et l’Eglise catholique dans son ensemble, si l’on observe le pape François, s’intègrent donc dans un processus révolutionnaire lancé par l’ultragauche antiraciste et mondialiste.
L’idéologie de l’ONU triomphe
Comme de bien entendu, l’ONU met son grain de sel dans cette soupe antiraciste. Le comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU a publié un communiqué qui presse les Etats-Unis et leur président de condamner le racisme, ses crimes et ses discours « sans équivoque ni condition ». Ce comité se dit « perturbé par la faute commise au plus haut niveau politique » après Charlottesville : il entend ainsi discréditer Donald Trump, qui a condamné avec équité les deux parties, manifestants et contre manifestants, pour les violences commises, en présentant ses paroles comme équivoques. La mesure et l’équilibre de Trump sont insupportables à Anastasia Crickley, qui préside le comité, pour qui seuls le racisme, la « discrimination et la haine », sont responsables et coupables. Dans cette campagne mondiale, on retrouve à tout moment les mêmes éléments de langage et le même jugement à l’emporte-pièce, qui ne se soucie nullement de la réalité observée.
Macron remplace la race par la « prétendue race »
La France est en pointe de cette campagne. Emmanuel Macron vient en effet de publier un décret le trois août « relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire ». Ce décret signé dans le grand silence balnéaire est triplement important pour la révolution et son idéologie. D’abord il installe une double extension de la répression dite antiraciste. Macron va beaucoup plus loin que Pleven, Gayssot et Taubira. Il étend la répression aux conversations « non publiques », c’est-à-dire privées. Et il étend la chasse au « racisme » à tout ce qui peut présenter un caractère « raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe », et notamment aux infractions « commises en raison de l’identité de genre de la victime ». A partir d’un tel texte, quand on connaît la propension des magistrats actuels formés à l’école de la magistrature, à étendre toujours plus leur interprétation des lois, on peut dire que toute conversation ou presque, rapportée par un délateur idoine et citoyen, pourra être poursuivie. C’est l’objectif du texte : rendre suspect tout Français qui garde à la fois le goût de son identité et l’esprit critique vis-à-vis de la révolution en cours.
L’idéologie antiraciste définit la réalité scientifique
Un quatrième élément rend ce texte explosif et cohérent. Il « substitue à la notion de race, qui n’est pas applicable aux êtres humains, celle de « prétendue race ». Une toute petite phrase, un grand pas pour l’humanisme révolutionnaire. L’idéologie antiraciste souffrait en effet jusqu’ici d’un paradoxe : elle poursuivait le racisme de sa haine vigilante, mais, tout en niant l’existence des races, elle était forcée pour définir le racisme de reconnaître la race dans les textes de loi. Voilà la question résolue. On ne parle plus de race mais de « prétendue race ».
Cependant cette solution ne résout la question qu’en apparence. Va-t-on devoir parler de « prétendu racisme » ? Et surtout, le législateur ne risque-t-il de se faire traiter d’amateur, et de totalitaire ? Il prétend définir par la loi ce qui relève de l’observation sociologique ou de l’anthropologie, bref de la recherche scientifique. Ne commet-il pas la même erreur qu’on a reprochée à l’Eglise avant hier, au lyssenkisme soviétique hier, à savoir sortir de sa compétence pour imposer une vérité « scientifique » au nom de l’idéologie ?
Quand la loi prétend dire la réalité, non le droit
Pour justifier l’expression « prétendue race » en effet, le décret affirme que « la notion de race (…) n’est pas applicable aux être humains ». Fort bien, mais sur quoi appuie-t-il cette affirmation ? Sur l’argument d’autorité ? Impossible : si quelques anthropologues partagent cette opinion, elle ne fait consensus ni chez les anthropologues ni chez les généticiens.
Il est donc obligatoire, en saine logique, d’apporter la preuve rationnelle que l’humanité ne se divise pas en races. En effet, cela ne découle pas de l’observation immédiate. L’homme de la rue voit des Jaunes, des Noirs, des Blancs. Il distingue des groupes humains par leur phénotype. Pour affirmer que la notion de race n’est pas pertinente, il faut au moins prouver qu’à ces phénotypes ne correspondent pas des génotypes, autrement dit qu’aux caractères distinctifs visibles d’un groupe humain, ne correspond pas un substrat génétique.
La race est une réalité scientifique
Cela n’a pas été établi. Plus, le bon sens populaire observe que toutes les races n’ont pas les mêmes aptitudes physiques. Les médecins et les épidémiologues constatent que certains groupes sont plus sujets à certaines maladies que d’autres. La prévalence de la drépanocytose par exemple, maladie infantile rare, permet, en l’absence de toute statistique ethnique, de connaître la proportion de naissances non européennes en France. Et puis tranchons le mot, d’innombrables études génétiques, en Israël, aux Etats-Unis, en Russie, portent sur les races humaines. Et confirment leur existence.
Les affirmations du décret du trois août sont donc une imposture, et une imposture politique, qui entre dans le processus révolutionnaire dénoncé plus haut.
Le racisme sans race est ce que les antiracistes nomment racisme
Un catholique est fondé à dire : quelle que soit sa race, tout homme est enfant de Dieu, égal en dignité à ses frères. La république maçonne ne l’est pas à dire que la race n’existe pas. La réalité scientifique n’est pas une affaire d’idéologie, mais d’observation. Les maçons de l’ONU et dans l’Eglise n’ont pas le droit de se réfugier derrière la science, pas plus que derrière la tradition de l’Eglise, pour justifier leur idéologie immigrationniste.
Mais l’on voit bien l’intérêt de la révolution : le racisme sans race, le racisme uniquement défini par la loi (en l’occurrence la loi du plus fort, la loi maçonne), c’est le racisme définitivement débarrassé de toute réalité, le racisme applicable à n’importe quel suspect désigné comme tel. Le racisme politiquement exploitable. On connaît la définition de l’art contemporain, de l’art conceptuel : est de l’art ce que l’artiste nomme œuvre d’art. De même le racisme sans race, le racisme conceptuel, devient-il ce que les antiracistes nomment racisme. Ce n’est pas difficile et c’est encore plus beau que la peinture à l’huile. Vive Macron notre lider maximo !