Trentième anniversaire du « canular » du réchauffement climatique

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Le 23 juin marquait le 30e anniversaire de ce que le site Breitbart décrit comme un canular : la déposition savamment orchestrée devant une commission du Sénat américain d’un scientifique de la NASA, James Hansen. Responsable à l’époque du Goddard Institute of Space Studies, un laboratoire de recherche de l’agence spatiale américaine, Hansen est venu expliquer le 23 juin 1988 devant la Commission de l’énergie et des ressources naturelles du Sénat que le climat mondial était en train de se réchauffer à cause de l’activité humaine et que les quatre années les plus chaudes jamais enregistrées l’avaient toutes été dans les années 1980, avec un pic en 1987 et un autre pic à venir pour l’année 1988 en cours. Ces déclarations transmises en direct par les caméras de télévision sont considérées comme le premier avertissement lancé au grand public. Hansen affirma alors être « sûr à 99 % » que la récente hausse des températures était le fruit de l’activité humaine, estimant que l’effet de serre prédit par une partie de la communauté scientifique avait commencé. C’est depuis devenu la théorie dominante du réchauffement climatique rebaptisée récemment en « changement climatique », peut-être en raison des données contradictoires en matière de températures. Plus qu’une véritable théorie scientifique, certains y voient même une idéologie en raison de la manière dont le débat sur le changement climatique semble aujourd’hui verrouillé.
 

Breitbart fête le trentième anniversaire de la théorie du réchauffement climatique en rappelant comment le « canular » a été organisé

 
Le site Breitbart, lui-même plutôt « climatosceptique » (ou « climatoréaliste », c’est selon le point de vue), rappelle à l’occasion de ce trentième anniversaire comment les déclarations de James Hansen avaient été savamment préparées par deux sénateurs : Al Gore et Tim Wirth, le président de la commission du Sénat. Le choix du scientifique n’était pas anodin, puisque, comme Wirth l’a reconnu lui-même en 2007, « On savait qu’il y avait ce scientifique à la NASA qui avait identifié l’impact humain avant tout autre et qui était certain de cet impact. Nous avons donc fait appel à lui et nous lui avons demandé s’il accepterait de venir témoigner. » Wirth a également expliqué comment son équipe avait appelé les services de météorologie pour savoir quel serait probablement le jour le plus chaud de cet été-là, et c’est à cette date que l’audience du scientifique de la NASA a été organisée. Pour compléter la mise en scène, et ainsi que l’a dit Wirth lui-même, les fenêtres furent laissées ouvertes toute la nuit et la climatisation ne fonctionnait pas le jour de l’audition. C’est donc un Hansen en sueur qui a mis l’Amérique et le monde en garde contre le réchauffement climatique.
 
Un Hansen dont les prévisions ne se sont pas réalisées, mais qui a joué un rôle majeur dans la transformation d’une simple théorie scientifique en véritable dogme au service du mondialisme.
 

Olivier Bault