« Mais, le premier jour de la semaine, de grand matin, elles se rendirent au sépulcre, avec les aromates qu’elles avaient préparés. Elles virent que la pierre avait été roulée loin du sépulcre ; et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Tandis qu’elles étaient remplies d’anxiété à ce sujet, voici que deux hommes, vêtus de robes resplendissantes, parurent debout après d’elles. Comme, dans leur épouvante, elles inclinaient le visage vers la terre, ils leur dirent : “Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de ce qu’il vous a dit, lorsqu’il était encore en Galilée : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pêcheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour.” Elles se ressouvinrent alors des paroles de Jésus, et, à leur retour du sépulcre, elles rapportèrent toutes ces choses aux Onze et à tous les autres. » (Lc, XXIV, 1-9).
La fête de Pâques est au cœur de la foi chrétienne. Par sa mort et sa résurrection, Jésus-Christ a vaincu définitivement la mort et le péché. Il nous a offert l’accès à la vie de la grâce. « La résurrection du Seigneur est notre espérance ! », nous dit saint Augustin. On lit chez saint Jérôme : « La racine de la Croix a cessé de faire sentir son amertume, la fleur de vie est sortie de sa tige, accompagnée de ses fruits, c’est-à-dire que celui qui gisait dans le tombeau victime de la mort, en est sorti glorieux et triomphant. “Il est ressuscité, il n’est plus ici.” Il n’y est plus présent corporellement, lui qui cependant remplit tout de la présence de sa majesté. »