Révolution arc-en-ciel : l’aveu du patron de BlackRock

Révolution arc-en-ciel aveu BlackRock
 

Larry Fink, le PDG de BlackRock, le plus important gestionnaire d’actifs du monde, dont les encours atteignaient 9.400 milliards de dollars en juillet 2023, et qui emploie 20.000 salariés dans une quarantaine de pays, a fait un aveu de taille : dans son entreprise, il « force les comportements » de ses employés pour qu’ils recrutent dans leurs équipes des individus conformes aux nouvelles normes morales, soit pour « le genre », soit pour « la race ». L’impulsion de la révolution arc-en-ciel vient donc ouvertement d’en haut, c’est un fait établi par ses promoteurs eux-mêmes, dont les grandes entreprises sont les outils révolutionnaires, ce qui implique sans mystère une modification de leur fonctionnement.

 

L’aveu : il faut promouvoir l’arc-en-ciel

L’interview où Larry Finck a fait son aveu n’est pas neuf, mais était passé inaperçu à l’époque et refait surface aujourd’hui. Elle a une grande portée puisque BlackRock détient des actions partout et détient des droits de vote dans plus de 17.000 assemblées générales de sociétés cotées en bourse, dont ceux de très grosses boîtes, JP Morgan, Facebook, Chevron, Amazon, Mastercard, Apple, Walt Disney Co. et, en France, dans 18 des grands noms du CAC40. Il a fait sa déclaration dans un contexte précis, où il s’agissait pour lui d’atteindre ce que les Américains nomment DEI standards (Diversity, equity, inclusion : diversité, équité, inclusion). Il se flattait à cet égard d’augmenter de 4 % sur un an le nombre d’emplois illustrant la diversité.

 

BlackRock force les comportements en vue de la Révolution

Finck a d’abord dit : « Les comportement doivent changer et c’est une chose qui est demandée aux entreprises. On doit forcer les comportements, et à BlackRock nous forçons les comportements. » Puis il a expliqué : « Vous devez forcer des comportements. Si vous ne forcez pas de comportements, que ce soit en termes de genre, de race ou simplement de toute autre manière pour décrire la composition de votre équipe, vous serez impacté. Cela concerne non seulement le recrutement, mais aussi le développement. Nous allons devoir forcer le changement. » BlackRock explique aujourd’hui qu’il ne faut pas mal interpréter ces paroles et que le choix de la diversité et de l’inclusion est dicté uniquement par la recherche des meilleurs résultats économiques dans un monde qui bouge.

 

Le Flop de Disney montre que le patron de BlackRock ment

Or, c’est de la pure propagande infirmée par les faits. Le dicton financier américain Get woke, go broke (la soumission au conformisme arc-en-ciel fait perdre de la valeur aux entreprises) repose sur une réalité observée : le public ne suit pas les consignes de la révolution spirituelle mondialiste lorsqu’elles prennent un tour exagéré. On l’a vu tout récemment au cinéma quand la superproduction de Disney mise en ligne sur la plateforme Disney pour Noël 2022, Avalonia, l’étrange voyage, aventure écolo dont le héros, Ethan, est gay, s’est mangé le plus magistral gadin de l’année. Après avoir analysé le box-office de tous les blockbusters, les ventes aux chaînes de télévision, les recettes du streaming, des chaînes de télé, de la VOD, et comparé toutes les recettes au budget du film, le site Deadline a décerné le titre de plus grand flop de l’année à Avalonia : 120 millions de recettes pour 317,4 millions de dépenses, soit un trou de 197,4 millions.

 

La Révolution décrétée d’en haut imposée à la base

A comparer à Sound of Freedom, film à petit budget (14,5 millions de dollars) descendu par les médias mainstream, sous prétexte de « complotisme » parce qu’il attaque les réseaux pédophiles, qui a récolté 85 millions de dollars sur le seul marché intérieur américain en deux semaines. L’illustration d’une saine morale traditionnelle rencontre le sentiment majoritaire du public et fait donc de l’argent, alors que la propagande arc-en-ciel promue à travers la finance ne rencontre que l’hostilité ou l’indifférence de la majorité des citoyens. C’est pourquoi, très logiquement, Larry Fink, patron du plus gros influenceur financier du monde, a décidé de « forcer les comportements » afin de faire advenir la révolution arc-en-ciel en persuadant les investisseurs de s’en faire les promoteurs.

 

Pauline Mille