Robert Mueller, ex-patron du FBI et accusateur de Trump, cache le rôle d’une famille d’Arabie saoudite dans les attentats du 11 septembre

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Un document récemment révélé au grand public indique que le directeur du FBI en 2001, Robert Mueller, nommé par George W. Bush puis prolongé jusqu’en 2013 par Barack Obama, a fait montre d’un manque total de crédibilité concernant les attentats du 11 septembre. Car cet homme, qui a lancé les enquêtes à motivation politique autour des allégations de collusion entre Trump et la Russie, fit tout pour couvrir une famille – un clan plutôt – d’Arabie saoudite malgré son implication dans les attaques terroristes contre les Twin Towers de New York, contre le Pentagone et dans la tentative (contre le Capitole ou la Maison Blanche) qui échoua dans un crash en Pennsylvanie.
 

Quinze des 19 islamo-terroristes d’al-Qaida étaient des citoyens d’Arabie saoudite, la famille al-Hijjis impliquée ?

 
Une semaine après la nomination de Mueller à la tête du FBI, 19 islamo-terroristes d’al-Qaida détournaient quatre avions et en faisaient des armes par destination dans leur volonté de frapper l’Occident, tuant au final 3.000 personnes et en blessant 6.000 autres. Quinze d’entre eux étaient citoyens saoudiens. Au fil des ans, l’implication saoudienne est apparue au grand jour. En septembre 2011, dix ans après les attentats, le Florida Bulldog, groupe de vigilance associatif, publiait un excellent article d’investigation révélant une enquête secrète menée par le FBI sur une famille saoudienne vivant à Saratosa, en Floride, apparemment liée aux islamo-terroristes du 11 septembre. Mueller, qui était encore à la tête du FBI à la date de publication de cet article, était impliqué « dans l’annonce d’informations mensongères » au sujet de cette enquête.
 
Le Florida Bulldog dénonce : « Ces informations (du FBI) visaient à jeter le discrédit sur (nos) révélations, affirmant que les agents du FBI n’avaient trouvé aucun lien entre la famille saoudienne de Saratosa et complot du 11 septembre. Or des dossiers du FBI lui-même contiennent au moins trois rapports qui affirment le contraire : des agents ont découvert “de nombreuses connections entre cette famille et des individus associés aux attaques”. » La famille citée par un de ces rapports de 2002 est celle des al-Hijjis.
 

Le Florida Bulldog affirme que les démentis mensongers du FBI ont été endossés par Robert Mueller

 
Dan Christensen, ancien journaliste au Miami Herald et fondateur du Florida Bulldog en 2009, a été interrogé par The New American. S’il estime ne pouvoir affirmer absolument que Mueller a ordonné la publication des communiqués mensongers, il affirme cependant « Ce que nous savons, c’est qu’il était directeur du FBI à cette époque et qu’ils ont été portés à sa connaissance ». Il les a donc endossés, privant par ailleurs les élus du Congrès de ces informations. Outre ses articles d’investigation, le Florida Bulldog a lancé des poursuites, demandant en particulier la transmission de documents au titre de la loi américaine sur la liberté d’information (FOIA).
 
Il présente ainsi des textes particulièrement révélateurs. Par exemple, le FBI, sous la direction de Mueller, a publié un communiqué affirmant que « A aucun moment le FBI n’a possédé des preuves liant les membres de cette famille à un quelconque pirate du 11 septembre comme il est indiqué dans cet article (du Florida Bulldog) » et que « Nul lien n’a été découvert (entre elle et) le complot du 11 septembre ». Or le Florida Bulldog a listé les documents qui prouvent que le communiqué du FBI est tout simplement mensonger. « Le jour même où le communiqué était préparé avant d’être soumis au directeur Mueller – le 15 septembre 2011 – le chargé de relations publiques du FBI à Tampa, David Couvertier, expédiait un courriel rédigé dans les mêmes termes au Tampa Bay Times », relève avec ironie le Florida Bulldog.
 

Pour Me Thomas Julin, Robert Mueller a approuvé le démenti fallacieux du FBI à propos des attentats du 11 septembre

 
L’avocat du Florida Bulldog, Thomas Julin, a déposé plainte la semaine dernière, estimant qu’un « feu rouge » avait été allumé par la mise en évidence de l’implication du directeur du FBI : « Le fait que Mueller ait reçu un mémorandum sur l’enquête de Saratosa montre que le sujet levé par le Florida Bulldog exige l’attention des plus hautes autorités du FBI », écrit-il. Plusieurs éléments laissent penser en outre que Mueller a approuvé le démenti fallacieux du FBI. L’ex-directeur du FBI n’a pas répondu aux questions qui lui ont été adressées la semaine dernière.
 
Ainsi Mueller, devenu conseiller spécial pour trouver des preuves aux allégations de collusion entre Trump et la Russie, prenait soin, alors qu’il était à la tête du FBI, de faire en sorte que son agence publie des communiqués mensongers démentant que ses agents aient trouvé « de nombreux liens » entre la famille saoudienne de Saratosa et le complot criminel du 11 septembre. De quoi entamer sérieusement la crédibilité de Robert Mueller dans l’attaque contre Donald Trump et l’influence supposée de Moscou dans son élection.
 

Matthieu Lenoir