Né en Lombardie, à Castiglione delle Stiviere, le 9 mars 1568, dans une famille noble, sa première éducation religieuse fut faite par sa mère. Page à la cour de Florence en 1577, il fut envoyé en 1581 à la cour de Philippe II d’Espagne. Très pieux, il n’appréciait pas ce monde luxueux, corrompu et immoral, et s’infligeait des pénitences pour n’y pas succomber ; il fit aussi vœu de chasteté.

Le 2 novembre 1585, de retour dans son pays, il renonça solennellement à ses droits héréditaires au profit de son frère cadet Rodolphe pour devenir jésuite. Son père, d’abord très hostile à cette vocation finit par l’accepter. Le 23 novembre 1585, il reçut la bénédiction du pape Sixte V, avant d’entrer au noviciat de Saint-André du Quirinal. Il fut notamment l’élève de saint Robert Bellarmin.

Il prononça ses premiers vœux le 25 novembre 1587. Vivant dans l’austérité et la pénitence, il eut une vision à 22 ans qui lui annonça que sa vie serait brève. Cela eut pour conséquence de transformer sa vie spirituelle, qui en devint plus sereine et abandonnée à Dieu.

En 1591, une épidémie de peste se déclara à Rome, et Louis se dévoua entièrement au service de malades. Atteint lui-même par le mal, il en mourut le 21 juin 1591. Béatifié dès 1604 par Clément VIII, il fut canonisé le 26 avril 1726 par Benoît XIII. Saint patron de la jeunesse catholique, il fut aussi désigné en 1991 par Jean-Paul II comme saint patron des malades du sida.