Personne n’ignore que le financement de l’UE coûte cher à la France : un peu plus de 23 milliards d’euros en 2025. Mais on sait moins qu’une bonne partie de cette argent disparaît dans des opérations douteuses très semblables à celles de l’USAID contre lesquelles Elon Musk se démène aujourd’hui. En 2024 par exemple l’UE a versé 919.000 euros à l’IPPF European Network, branche européenne de la Fédération internationale pour le planning familial. Elle fait aussi la promotion de l’avortement par ses subventions : 342.000 € au projet Abortion, Law and Nature (ALaN) , 1,4 million d’euros à Women travelling to seek abortion care in Europe pour étudier l’impact des restrictions légales et des obstacles pratiques à l’avortement dans les pays européens et proposer des stratégies aux femmes pour les contourner. L’UEaid finance aussi le transgenrisme. Elle a versé un million et demi d’euros au projet « L’encre invisible des femmes : l’écriture transgenre et la sexuation de la valeur intellectuelle au début de la modernité » afin d’analyser « la misogynie textuelle ». L’association Transgender Europe, qui fait du lobbying auprès de la Commission européenne, a été financée entre 2019 et 2021 à hauteur de 80 % de son budget par… l’UE elle-même. L’UEaid finance une ONG pour susciter un interlocuteur issu de la société civile et se rendre ainsi « légitime ». L’UEaid soutient aussi bien sûr le combat contre « l’extrême droite ». 193.000 euros pour l’étude du « nationalisme populiste dans l’Inde occidentale “globale”, 1920-1939 » afin d’établir le lien entre nationalisme hindou et fascisme européen. 1,46 millions pour « L’ascension et la chute du populisme et de l’extrémisme ». On y analyse les « causes du populisme » en épluchant les CV de 40 millions de demandeurs d’emploi américains, et les archives du Royaume-Uni pour expliquer comment les châtiments corporels ont affecté le niveau d’éducation, le comportement antisocial et le vote en faveur du Brexit. De plus, 172.000 euros ont été dépendes pour étudier « Les micro-fondations des macro-institutions : une enquête empirique sur la coévolution de la rhétorique et des organisations populistes ». Enfin, l’UEaid promeut l’islam en Europe, bien sûr. 195.000 euros pour « Espaces d’asile queer musulmans : entre justesse et injustice au sein du système d’asile hétéronormatif et homo-normatif allemand ». 271.000 € pour étudier « comment l’islam fournit un nouveau cadre de normes éthiques et de pratiques religieuses à un certain nombre d’Européens qui ne sont pas satisfaits du rôle social occupé par les églises chrétiennes ». Etc. La Commission de Bruxelles se félicite des résultats de ces dépenses. Cela nous fait bien plaisir.