Il faut revenir sur l’affaire des deux finalistes de boxe en catégorie welter féminine aux Jeux Olympiques, car elle est caractéristique des méthodes de la révolution arc-en-ciel : elle s’impose par un système de déni de la réalité au profit de son récit de propagande. Une élite au pouvoir et des médias complètement gagnés à l’idéologie du genre parviennent ainsi à faire douter du sexe des deux boxeurs en cause, Imane Khelif et Lin-Yu-TIng, au point que Jeanne Smits se voyait forcée de titrer voilà quelques jours : « boxeur ou boxeuse » ? Or la question ne se pose plus, nous allons le prouver sans conteste possible. Mais le CIO pratique, depuis plus de quinze ans maintenant, une promotion des transgenres qui ne se limite pas à la boxe et s’inscrit dans le cadre d’une politique de suppression de toutes les frontières. C’est cela qu’il faut démonter et dénoncer.
Le CIO, le sexe des femmes et le déni
Pour donner à croire qu’Imane Khelif est une femme (Lin-Yu-Ting est beaucoup moins médiatisée, on verra pourquoi), nos médias ont écouté ses jérémiades avant de la montrer outrageusement fardée. Cela ne prouve rien bien sûr : tout le soin d’un travesti est de paraître « féminine ». Personne ne dira du chanteur Bilal Hassani qu’il est une femme, et il est plutôt plus mignonne qu’Imane Khelif. Le seul argument en faveur de la féminité de Khelif est la déclaration du patron du CIO, Thomas Bach : « Soyons très clairs ici. Nous parlons de boxe féminine. Et nous avons deux boxeuses qui sont nées femmes, qui ont été élevées comme femmes, qui ont marqué femme sur leur passeport et qui ont concouru pendant de nombreuses années en tant que femmes. Et c’est la définition claire d’une femme. » Voilà qui est péremptoire, mais faux de bout en bout. Un passeport n’est qu’un morceau de papier, et dans le bled où est né Khélif, un homme intersexué peut être pris pour une fille et élevé comme telle. Seul un test génétique peut donner une « définition claire ».
Imane Khelif et Lin-Yu-Ting sont des hommes « biologiques »
Or il a été pratiqué (après de premiers tests indiquant une anomalie de testostérone dès 2022) sur les deux boxeurs en 2023 par la fédération internationale de boxe amateur, IBA, à l’occasion des championnats du monde. Et le résultat en est clair : les deux boxeurs sont « biologiquement des hommes », avec des chromosomes XY. Cela a été notifié à Lin-Yu-Ting et à Imane Khelif. Ils pouvaient faire appel sans frais. Le premier a décliné tout de suite (c’est une première raison pour laquelle on ne parle pas de lui, l’autre étant que son visage est vraiment trop masculin), le deuxième a fini par renoncer. Depuis, aucun des deux n’a ni demandé, ni produit, de contre-expertise. Dans l’état actuel de l’enquête, et jusqu’à nouvel ordre ou fait nouveau, on est donc forcé de conclure que, comme l’a rappelé à Paris en conférence le docteur Filippatos, qui s’est occupé de la chose à l’IBA, les deux boxeurs sont « biologiquement des hommes ».
Le système du CIO et de son patron Thomas Bach
A cela Thomas Bach répond au nom du CIO deux choses : les tests seraient « illégitimes », et le CIO ne travaille plus avec l’IBA parce qu’elle souffrirait d’une « mauvaise gestion ». Mais c’est répondre à côté de la question. Si l’on va par-là, l’IBA pourrait, elle, arguer que Thomas Bach, avocat d’Adidas, a été le poulain au CIO de Horst Dassler, président d’Adidas, gravement impliqué dans le scandale des commissions occultes de la société ISL associée au CIO ! C’est vrai, mais cela n’a ici aucune importance. Ce qui importe c’est : que vaut l’argument de Bach ? Il dit que les tests sont « illégitimes », qu’entend-il par-là ? S’ils étaient faux, et qu’il en ait la preuve, il n’aurait pas manqué de le dire. Encore une fois, en l’absence de contre-expertise, le seul élément scientifique dans le dossier, ce sont ces tests que personne n’a réfutés. D’ailleurs, Bach, selon le vice-président pour l’Europe d’une autre fédération de boxe, la WBO, celle-là non contestée, avait eu communication du dossier médical des deux boxeurs en 2022 et 2023 qui « révèle clairement » que ce sont des « mâles », mais il a volontairement passé outre.
Pour l’existentialisme du CIO, la réalité n’a aucune importance
En réalité, la politique du CIO dans ce domaine est très lisible, au moins depuis quinze ans, depuis 2009 et les championnats du monde d’athlétisme : par système, il écarte la réalité génétique des athlètes pour promouvoir le sport transgenre. C’est ainsi que le Sud-Africain Caster Semenya a été sacré championne du 800 mètres. Le CIO lui permettra de concourir deux fois, en 2012 et 2016 et lui décernera deux titres olympiques, avant que la fédération internationale d’athlétisme n’impose son point de vue : Semenya est de chromosomes XY, a des testicules internes et n’est pas dotée d’organes féminins, elle est donc biologiquement un homme. Mais l’Afrique du Sud soutient sa championne et a porté son cas devant les tribunaux. Il a fini devant la cour européenne des droits de l’homme, qui devra le juger, cela a été décidé en novembre 2023, en séance plénière avec ses 17 juges. On le voit, le CIO, les gouvernements, les juridictions internationales et les médias s’acharnent sur un cas où il n’y a pas le moindre doute (les tests n’ont pas été mis en cause, la fédération internationale d’athlétisme non plus) : par système, la réalité scientifique n’a aucune importance, ce qui compte, c’est le dogme arc-en-ciel de liberté du choix du sexe. Une forme extrême d’existentialisme dont le serpent de la Bible a donné la formule : « Vous serez comme des dieux. »