La succession de George Soros (92 ans) est assurée. L’agitateur milliardaire a nommé, à la tête de ses vingt-cinq milliards de dollars et de l’Open Society qui lui sert de vecteur d’influence politique et morale, son jeune fils Alexandre. A 37 ans, le nouveau philanthrope opposé à la pénalisation de la drogue est décidé à poursuivre ses « objectifs libéraux », entendons, sa propagande arc-en-ciel en faveur d’une société sans frontières, mondialiste, « antiraciste », lgbt+, et soumise aux mythes du système, réchauffement climatique, COVID, etc.
Dans la famille Soros, le fils pense comme son père
Le jeune Alexandre, qui « pense comme » son père, s’était préparé. Elu en décembre dernier président de la Fondation Open Society, il s’est rendu 17 fois à la Maison Blanche depuis 2021 pour y travailler avec l’équipe de Biden, a rencontré le président Lula du Brésil et le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Le Wall Street Journal a noté qu’il était le seul membre de la famille Soros à être du Soros Fund Management qui s’occupe des questions d’argent, tant pour la famille que pour la fondation Soros. Il aura donc toutes les clefs en main. Et il est décidé à agir vite. Il a exprimé son « inquiétude » d’un retour de Donald Trump en 2024 et affirmé que l’organisation Soros tiendrait un rôle clef dans la course à la présidentielle.
Une dynastie d’agitateurs arc-en-ciel
Il est utile de savoir quelques petites choses sur lui. Aîné des deux fils que George Soros a eus de sa seconde femme Suzanne Weber, Alexandre a eu la préférence du papy arc-en-ciel sur ses demi-frères aînés. Il n’était pas prévu à l’origine qu’il succède à son père, qui explique son choix en quatre mots : « Il l’a mérité. » Cela veut dire : Il me ressemble. En effet, selon ses amis étudiants, « il voulait être connu comme l’intellectuel de l’université, pas comme le fils du financier ». De même George Soros jeune entendait-il « gagner assez d’argent pour faire de la philosophie ». Pour l’humaniste, l’argent est un moyen. Le ploutocrate ne cherche pas l’argent, mais le pouvoir par l’argent.
Des relations publiques au profit de la Société ouverte
« Le fils le dit à sa manière : « J’aimerais beaucoup que l’argent ne joue pas un rôle aussi important en politique, mais tant que l’autre côté le fait, nous allons devoir continuer à le faire aussi. » C’est un fan des réseaux sociaux qui passe du temps à rencontrer les grands de ce monde et à se montrer en leur compagnie. On l’a vue récemment en compagnie de Kamala Harris, la vice-présidente des Etats-Unis, Ingrida Simonyte, la Première ministre de Lituanie, Kevin Rudd, l’ambassadeur australien, ou encore Dimitar Kovacevski, Premier ministre de Macédoine. Il était à Paris tout récemment pour prendre des contacts avec ceux qui préparent le futur traité sur les matières plastiques.
La particularité juive, la gauche, la dynastie Soros
George Soros ne croyait pas en Dieu et reprochait à la politique d’Israël de « favoriser l’antisémitisme ». Alexandre, lui, se rapproche officiellement de ses racines et soutient les organisations juives de gauche. En 2012, il a donné 200.000 dollars au Conseil juif pour l’éducation et la recherche qui travaillait pour Barack Obama. Il subventionne aussi l’organisation juive « Bend the Arc » qui a pour objet de promouvoir une « société plus égalitaire et juste ». C’est tout naturellement qu’il s’est félicité dans une tribune sur CNN, au début du mois, de la « National Strategy to Counter Antisemitism » lancée par Joe Biden. Il assure qu’en 1998, pour sa bar mitzvah, George Soros lui aurait dit : « Si tu veux vraiment être juif, tu devrais envisager d’immigrer en Israël. » Apparemment, l’un ou l’autre a changé d’avis.
L’écologisme, souci central de l’arc-en-ciel et des Soros
L’un des points les plus importants à noter, pour comprendre tant l’identité du nouveau patron de la dynastie Soros que l’intrication des forces et des intérêts dont il est le centre, est son engagement dans l’écologisme politique. Depuis qu’il a fondé l’Alexander Soros Foundation en 2012, elle a souvent décerné son prix à des militants « de l’environnement et des droits de l’homme » (cette combinaison est caractéristique de la révolution arc-en-ciel) : en 2012 au Libérien Silas Siakor, en 2013 au Cambodgien Chut Wutty, en 2014 à quatre Péruviens opposés à l’exploitation illégale de la forêt d’Amazonie, et ainsi de suite en Afrique, en Papouasie Nouvelle Guinée et au Brésil à tous les lanceurs d’alerte opposés à des projets industriels jugés nuisibles. Par opportunisme ou par conviction profonde ? Nul ne le sait. Mais il est clair qu’il a choisi l’écologisme comme moyen d’action de sa philanthropie.