C’est une première : l’Etat du Texas intente un procès à Mme May Lau, professeur associé de pédiatrie à l’Université du Texas et directrice d’une clinique pour adolescentes à Dallas, pour avoir prescrit de la testostérone afin d’assurer leur transition de genre à au moins 21 mineures, des jeunes filles qui n’avaient pas l’âge minimal requis. Le médecin est accusé d’avoir outrepassé la loi SB14 (Senate Bill) signée par le gouverneur Greg Abbott en mai 2023, qui a pris effet le premier septembre 2023 et a été confirmée par la Cour suprême en juin 2024. May Lau est accusée aussi de fausses ordonnances et fausses facturations aux assurances.
Selon le Texas, le médecin a pris un risque pour la santé des mineurs
L’arrêt de renvoi désigne clairement l’enjeu de ce procès : « Au Texas, le débat sur la légalité de certaines procédures médicales expérimentales et dangereuses tendant à la transition ou affirmant la croyance d’un enfant que son identité de genre n’est pas cohérente avec son sexe biologique appartient au passé. Aujourd’hui commence l’application de la loi contre ceux qui la violent. » Selon l’Etat du Texas, le médecin a pris un « risque pour la santé et la sécurité de mineurs » et a en outre « violé la loi en s’engageant dans des actes et des pratiques faux, fallacieux et trompeurs afin de tromper les pharmacies, les agents d’assurances, et/ou les patients en falsifiant diagnostics, ordonnances et documents d’assurance afin de donner à croire que ses prescriptions de testostérone avaient un autre but que de mener à la transition d’un enfant hors de son sexe biologique ».
Le médecin est un activiste de la transition de genre
Le médecin visé par le procès, May Lau, est bien connu pour être une « activiste radicale du genre ». Elle a publié de nombreux articles militants sur la question et a travaillé au sein du GENECIS, Gender Education and Care Interdisciplinary Support Program, programme de soutien interdisciplinaire à l’éducation et aux soins de genre (aujourd’hui dissous). Elle a signé des publications qui ne laissent aucun doute sur ses intentions. Quant aux faits, elle a prescrit dans au moins 21 cas des hormones mâles à des mineures, ce que la loi interdit, notamment du cypionate testostérone, que l’on prescrit aux hommes en cas d’hypogonadisme, et que la Food and Drug Administration américaine interdit de prescrire aux « femmes biologiques ».
Un procès exemplaire pour le Texas : les médecins doivent respecter la loi
En outre, en médecin indélicat pour lequel la cause transgenre compte plus que la santé des patients et que l’éthique médicale et l’éthique tout court, May Lau a falsifié les codes de facturation afin que les compagnies d’assurances remboursent les soins de transition de genre, ainsi que recommandait de le faire le groupe LGBTQ Campaign for Southern Equality qui a supprimé le tuto en ligne mais a gardé la référence sur son site. L’Etat du Texas cite le cas d’un patient (mâle biologique) mineur de 15 ans à qui le médecin marron a prescrit des bloqueurs de puberté dans le cadre de sa transition de genre, mais qu’elle a enregistrés sous le faux diagnostic de « perturbation endocrinienne ». Quelques mois plus tard, le même patient devenait une « femme » dans les registres. Pour présenter le procès que l’Etat intente, le procureur Paxton écrit : « L’Etat du Texas a voté une loi pour protéger les enfants de ces opérations médicales dangereuses et non fondées scientifiquement qui ont des effets néfastes irréversibles. Les médecins qui continuent à fournir aux patients ces médicaments et traitements pour une “transition de genre” nocive seront poursuivis avec toute la rigueur de la loi. » Voilà qui est clair. On attend une telle loi en France.