La nomination de trois nouveaux membres aux sièges vacants du conseil d’administration de la FED, la banque centrale des Etats-Unis, est l’occasion pour le sénateur conservateur Rand Paul de manœuvrer pour pousser son projet de loi sur le contrôle parlementaire sur la politique monétaire de la banque.
Ce républicain du Kentucky menace en effet de bloquer les noms proposés par Barack Obama tant qu’on n’examinera pas son amendement. En fait, face à la majorité démocrate, tout ce qu’il peut faire est de retarder ces nominations, mais son intention est d’attirer l’attention sur la toute puissante indépendance des banques centrales par rapport aux Etats, qui est un dogme de la finance actuelle et qui en fait, pratiquement, des banques privées.
Avec les prédations et les manipulations que cela suppose. Bien que son initiative ait peu de chances d’aboutir sur rien de concret, elle signale une prise de conscience mondiale des citoyens et des usagers. Le statut exorbitant des banques centrales commence à être perçu.