Un peu partout, les conditions assez douteuses dans lesquelles ont été attribués certains marchés publics aux producteurs de vaccins durant la pandémie du covid semblent intéresser la justice. On en a eu un exemple au Vietnam au début de l’année. A l’époque, Reinformation.tv déplorait l’impunité d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui avait engagé sans mandat l’Union européenne à commander pour 35 milliards d’euros à Pfizer. Puis effacé tranquillement les SMS qu’elle avait échangés avec le patron de l’entreprise. Il semble cependant que les choses aient enfin bougé au mois d’avril. Le parquet européen enquête aujourd’hui sur les textos en question, après les procureurs belges, sur Ursula von der Leyen pour « ingérence dans les fonctions publiques, destruction de SMS, corruption et conflit d’intérêts ». L’affaire se complique et s’internationalise : le New York Times a intenté une action en justice contre la Commission après qu’elle a refusé de divulguer le contenu des messages à la suite d’une demande d’accès aux documents. Cependant, le jour ne semble pas encore venu où Ursula von der Leyen sera menottée et conduite au tribunal comme l’a été Nguyen Than Long, ancien ministre de la santé du Vietnam.