Lundi 4 août vers 21 heures, un homme a allumé sa cigarette à la flamme du soldat inconnu sous l’Arc de triomphe de la place de l’Etoile à Paris. Selon la touriste lettonne qui a filmé la scène, il n’était ni ivre ni drogué, mais au contraire « manifestement conscient de ce qu’il faisait, et fier de l’avoir fait ». C’est donc une provocation volontaire. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau juge qu’elle « porte atteinte à la mémoire de ceux qui sont morts pour la France », la flamme entretenant en effet le souvenir des soldats de la Grande Guerre depuis 1920. L’homme a été interpellé, a reconnu les faits et risque jusqu’à un an de prison pour « violation de sépulture, tombeau, urne ou monument édifié à la mémoire des morts ». C’est un Marocain défavorablement connu de la justice, notamment pour vol, dégradation, violence et injure publique en raison de la race. Il possédait un titre de séjour valable jusqu’en octobre 2025, et le ministre de l’Intérieur a décidé de le lui retirer. Il a en effet montré à la fois son aversion pour la France qui l’accueille et son mépris du sacré. On applaudit la sanction. Mais quid de ceux qui attaquent les commissariats ou les pompiers, brûlent les écoles ? Eux aussi agressent la France. Et quid de ceux qui brûlent ou profanent les églises ? Et quid des organisateurs de la soirée d’inauguration des JO 2024 ? Eux aussi bafouent le sacré.