On nous l’annonce à renfort de trompettes ! La Commission européenne et le Royaume Uni sont tombés d’accord, vendredi, sur la première phase des négociations du Brexit. Et chacun d’applaudir, quand un certain nombre de Britanniques, qui ne s’y retrouvent plus, commencent à grincer des dents.
Mais il convient de noter que cet accord ne porte que sur les modalités du divorce entre les deux parties. C’est-à-dire qu’il ne permet que de commencer à discuter sur ce que pourrait être leur future relation…
La question reste posée : Theresa May ayant à peu près cédé sur tout, à savoir la facture, la soumission à la Cour européenne de justice, les droits des étrangers au Royaume-Uni, et la question irlandaise, que restera-t-il, demain, à opposer à Bruxelles ? Ou, pour être plus précis, comment pourra-t-elle s’opposer sur les futures relations contractuelles avec ses partenaires européens, puisqu’elle a lâché ce qui faisait les raisons du vote en faveur du Brexit dans l’esprit de ses compatriotes ?
Ceux-ci attendent sans doute la réponse avec intérêt…