Un bouddhiste revient à l’Eglise catholique : récit d’une conversion

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Un missionnaire catholique au Tibet livre le poignant témoignage d’un catholique qui, à l’âge de l’adolescence, abandonna la foi de son enfance pour finir bouddhiste. Ce récit de conversion est un appel, dit-il, à offrir prières et sacrifices pour tous ceux qui, en Extrême-Orient, ne connaissent pas encore le Christ. C’est aussi une mise en garde contre l’occultisme et les « spiritualités » orientales – les guillemets sont de lui.
 
L’histoire de cet homme qui, adolescent, se rebella contre l’Eglise catholique commence avec une plongée dans l’occultisme : il parle du « côté obscur de l’occultisme » dont il ne tira rien d’autre que « dépression, misère et obscurité » : « Je devais me rendre compte plus tard de la folie de ces pratiques. »
 
Plongé dans cette désespérance, le jeune homme devait chercher une réponse dans le bouddhisme, se jetant avec grande énergie dans l’étude de ses formes chinoise et tibétaine. « Au lieu de me transformer en une personne meilleure, je n’en retirais que des sentiments quasi compulsifs d’éloignement des autres, de fatigue débilitante et même de l’idée de me séparer de ma propre famille en abandonnant jusqu’à ma femme et mon fils », explique-t-il aujourd’hui.
 

Conversion d’un ancien bouddhiste redevenu catholique

 
Loin de trouver la paix, il allait chercher ailleurs une réponse au vide qui l’habitait. Un passage par l’hindouisme devait le laisser tout aussi insatisfait, sans que rien ne vienne le guérir des sentiments négatifs, du pessimisme et même de la haine qu’il dit avoir éprouvés.
 
Trente ans devaient s’écouler au cours desquelles il sentait de manière répétée l’appel à renouer avec les prières chrétiennes de son enfance : trente ans de résistance à la fin desquelles il se rendit, et pria. Il témoigne : « Ce que j’ai reçu au cours des semaines suivantes, je ne peux pas le décrire ici, parce que cela provoquerait l’incrédulité, voire la critique. Mais en un mot, j’ai reçu la grâce. »
 
Des sentiments de paix, de sagesse, de compassion l’envahirent, « les larmes du repentir » coulaient sur ses joues.
 
« Je me rendis compte que j’avais cherché Dieu toute ma vie, que j’avais fait des détours tout au long du chemin en le cherchant, lui, alors que le Seigneur était toujours devant moi. Son amour ne m’abandonna jamais, même aux moments les plus sombres, sans s’arrêter à la violence avec laquelle je le rejetais » ; ce Seigneur « prêt à pardonner toutes les trahisons », à le recevoir « les bras ouverts en donnant son amour infini ».
 

Retour à l’Eglise par la confession et le pardon

 
« A tous ceux qui retrouvent quelque chose de familier dans mon histoire, à ceux qui pensent retourner vers Jésus-Christ, ou qui sont pris dans les filets du bouddhisme ou de l’hindouisme, je dois dire ceci : la confession est un instrument beaucoup plus efficace que tous les moyens de purification. Le seul fait de penser au Christ et de l’accepter donne une paix qui éclipse toute méditation orientale. Nos demandes à la Vierge Marie, aux saints et aux anges ne tombent pas dans les oreilles de sourds : nous recevons leur aide, leur bénédiction est une incessante protection. Il suffi de seulement ouvrir les yeux et de considérer avec soin notre propre vie, chaque jour. Ces prières sont de véritables miracles : les miracles de l’amour. »
 
Pour cet homme, il ne fait pas de doute que sa fascination pour le bouddhisme était une tromperie du diable et que les trente années passées dans les religions orientales n’étaient qu’un éloignement de la source de la vérité.
 

Récit d’une conversion pour mettre en garde les séduits du bouddhisme

 
« Les pièges du diable sont intelligemment montés, puisqu’ils revêtent les atours d’une illusoire sainteté de différents ministres non catholiques convaincus de la justesse de leurs pensées (ou de leurs méthodes), de leur pureté et de la logique de leurs conceptions religieuses », écrit-il encore.
 
Et il conclut : « Longtemps j’ai pensé que le bouddhisme et l’hindouisme donnaient de saintes règles de vie. Ce n’est qu’aujourd’hui que je puis voir clairement que ce sont les pièges de Satan. Le premier, le bouddhisme, se déguise en “voie pacifique et passive de l’athéisme” ; le second, l’hindouisme, en tant que voie pratique pour s’unir à la lumière divine à travers des pratiques, se rapproche de l’occultisme. Le bouddhisme tantrique est particulièrement dangereux. Il faut éviter à tout prix le bouddhisme tibétain, quel que soit son pouvoir d’attraction. Nous devons toujours analyser les raisons de notre attraction à l’égard d’une religion, faire une enquête totalement objective, avant de nous y livrer pour regretter ensuite ce que nous aurons fait. »
 

Anne Dolhein