L’Église et la violence en l’islam : le déni de la réalité du pape François plus grave que le scandale des abus sexuels

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« Le pape fait-il plus de mal que de bien en continuant à nier, malgré une montagne de preuves, que l’islam est lié à la violence ? ». C’est la terrible question que posait récemment William Kilpatrick dans une livraison du périodique étatsunien Crisis Magazine, s’interrogeant sur le déni de la réalité du pape François et d’une partie de la hiérarchie de l’Eglise.
 
Une question d’autant plus terrible que Kilpatrick est un catholique pratiquant, professeur pendant 33 ans au Boston College, la célèbre université jésuite du Massachussetts, essayiste, collaborateur de nombreux médias, et auteur, en 2012, d’un ouvrage remarqué, Christianity, Islam, and Atheism: The Struggle for the Soul of the West, qui ne lui valut pas que des éloges dans les organes du catholicisme “progressiste” d’outre-Atlantique ! Nos lecteurs anglophones liront avec amusement la virulente critique qu’en fit Commonweal en 2013…
 

Islam : le pape François en plein déni de réalité

 
Les propos mal venus du pape lors de son retour de Pologne, n’ont pas choqué que des catholiques français. Aux États-Unis des catholiques plutôt classés comme “papistes”, ne furent pas de reste. Kilpatrick en est un, mais on pourrait tout aussi bien renvoyer à Jeff Mirus, le patron de Catholic Culture.
 
Pour Kilpatrick, le “déni de réalité” par les plus hautes autorités de l’Église de la violence intrinsèque de l’idéologie musulmane, pourrait avoir des effets plus dévastateurs encore que la dissimulation du scandale des abus sexuels sur des mineurs par des membres du clergé. Kilpatrick sait de quoi il parle, puisque Boston fut l’épicentre de la révélation de ce scandale qui allait se répandre dans tous les États-Unis, avec des conséquences catastrophiques dans le monde catholique étatsunien : chute de la pratique et perte de confiance dans l’institution.
 

Des effets dévastateurs chez les catholiques

 
Mutatis mutandis, la dissimulation de la violence intrinsèque à l’islam ou sa minoration assénée jusqu’à plus soif – lorsque l’évidence impose qu’on l’aborde –, l’affirmation qu’elle ne serait le fait que d’un « petit groupe fondamentaliste » comme l’a déclaré le pape le 31 juillet dernier, ont des effets dévastateurs dans l’opinion catholique mondiale qui observe une distorsion flagrante entre ce qu’elle constate tous les jours et le discours ecclésiastique officiel. « Si les choses continuent dans cette direction, affirme Kilpatrick, cela générera une énorme crise de confiance envers l’Église. C’est, potentiellement, une crise de plus vaste proportion que celle du scandale des abus sexuels ».
 
Kilpatrick rappelle que, depuis les années 1980, des millions de chrétiens ont perdu la vie ou ont été obligé de fuir à cause du djihad mené contre eux au Moyen-Orient et en Afrique, et qu’ils n’y étaient pas préparés : leurs responsables ecclésiastiques les avaient convaincus que l’islam était une religion pacifique à l’instar du christianisme ou du judaïsme !
 

Ne pas dire la vérité sur l’islam mène l’Église à une catastrophe

 
« Le pape et d’autres avec lui dans l’Église, poursuit Kilpatrick, ne disent pas la vérité sur l’islam. Certains soutiennent qu’ils le font de manière délibérée et qu’il s’agit là d’une stratégie pour éviter une plus grande radicalisation. D’autres, au nombre desquels je me compte, qu’ils le font par pure naïveté. Dans un cas comme dans l’autre, s’ils continuent à défendre l’islam en tant de religion pacifique, il en résultera nécessairement une crise de confiance et une crise de la foi ».
 
Croire en l’innocence de l’islam, n’est pas de foi catholique. Vouloir le faire croire c’est s’exposer à ce que le dramatique mot-dièse #PasMonPape, soit bientôt remplacé par un mot-dièse encore plus catastrophique : #PasMonÉglise
 

Adam Villiers