Le Département de la Justice américain a ouvert une enquête visant le géant de l’avortement Planned Parenthood. Cette enquête concerne les juteux profits réalisés par le Planning familial américain grâce à la vente illégale de tissus et organes humains prélevés sur les enfants avortés. Cette affaire, qui avait été révélée par la publication de vidéos tournées en caméra cachée par le Center for Medical Progress (CMP), a déjà fait l’objet d’un rapport à charge du Congrès des Etats-Unis. Du fait de l’opposition des milieux pro-avortement, il n’a cependant toujours pas été possible à Donald Trump de réaliser sa promesse de supprimer les subventions fédérales en faveur de Planned Parenthood.
Dans une lettre à la commission de la justice du Sénat, le Département de la Justice a demandé une copie des documents pris en compte par les sénateurs dans le cadre de leurs auditions. L’enquête du Département de la Justice est saluée par les organisations de défense du droit à la vie car sous la présidence Obama, ce même Département de la Justice avait refusé de faire respecter la loi qui interdit d’acheter et de vendre des tissus humains.
Des laboratoires sanctionnés pour avoir participé au trafic d’organes d’enfants avortés par Planned Parenthood
Parallèlement, deux sociétés californiennes de biotechnologies clientes du trafiquant d’organes d’enfants avortés par Planned Parenthood ont accepté de débourser 7,8 millions de dollars et de quitter définitivement la Californie en échange de l’abandon des poursuites à leur encontre. DV Biologics et DaVinci Biosciences apparaissaient dans les vidéos publiées pendant l’été 2015, et en septembre 2015 le bureau du procureur du comté d’Orange lançait sa propre enquête, avant d’engager des poursuites un an plus tard devant les tribunaux.
L’accord passé avec les accusés leur fait perdre tous les bénéfices réalisés par le commerce illégal de tissus fœtaux, et il sera désormais interdit à ces deux laboratoires d’exercer une activité dans l’Etat de Californie. Elles ont entre 60 et 120 jours pour fermer leurs locaux californiens et elles doivent reconnaître officiellement leur responsabilité pénale au titre du viol des lois de l’Etat et des lois fédérales.
Une enquête officielle du Département de la Justice
DV Biologics et DaVinci Biosciences étaient inculpées pour avoir vendu à l’étranger des tissus cérébraux de bébés avortés à des prix pouvant aller jusqu’à 1.100 dollars la fiole. Les deux laboratoires employaient des commerciaux payés à la commission pour vendre les « produits » avec des marges juteuses. Planned Parenthood, le fournisseur de DV Biologics et DaVinci Biosciences, n’était pas visé, en revanche, par l’enquête des procureurs californiens.
Reste maintenant à voir si le numéro un de l’avortement aux Etats et les responsables de ce sordide trafic d’organes dont la réalité est confirmée par la négociation acceptée par les deux sociétés va être à son tour devoir répondre de ces faits.