La moitié des femmes allemandes ne se sentent pas en sécurité dans leur quartier

femmes allemandes sécurité quartier
 
Près de la moitié des femmes allemandes ne se sentent pas en sécurité dans leur propre quartier, c’est ce que vient de révéler un sondage. Beaucoup ne sortent la nuit qu’en serrant dans leurs poches leur spray au poivre… C’est l’état d’esprit ambiant de cette Allemagne rendue malade par des attentats répétés, et des milliers d’agressions sexuelles commises par sa fraîche population migrante.
 
Au niveau « supérieur », politiques se débattent entre maintien de l’accueil et durcissement de la législation …
 

Une femme allemande sur deux envisage d’acheter un spray au poivre

 
L’enquête, réalisée par Emnid pour Bild am Sonntag, a aussi révélé que 58 % des femmes estiment que les lieux publics sont devenus aujourd’hui moins sûrs. Plus de la moitié des sondées (52 %) préfèrent éviter certains lieux proches de leur domicile après la tombée de la nuit. Et 16 % d’entre elles ont toujours un spray au poivre sur elles. Une femme sur deux envisage d’en acheter…
 
Un état d’esprit qui n’étonne guère dans une Allemagne marquée par les agressions du Nouvel An à Cologne, qui ont fait selon un rapport de la police allemande 1.200 victimes femmes. Mais également par de nombreux « faits divers », comme le viol et le meurtre, en octobre dernier, de la jeune Maria Ladenburger, étudiante en médecine qui aidait dans un centre pour migrants… (c’était la fille d’un avocat de la Commission européenne…)
 

Pas de sécurité, même dans son propre quartier…

Le site de nouvelles Focus Online est allé plus loin et a questionné ses lectrices – les réponses ont afflué… Les unes se font désormais accompagner, la nuit, d’un parent masculin. D’autres font dépasser leurs clés de leurs phalanges pour pouvoir parer à toute attaque éventuelle quand elles rentrent chez elle et qu’il fait sombre.
 
Une certaine Kerstin écrit : « Le harcèlement, les viols et les raids se produisent partout. J’ai été particulièrement choquée par le cas de la joggeuse Carolin [G.], qui a été tuée en plein jour (….). J’évite de voyager seule le soir ou la nuit. Je porte toujours un spray au poivre avec moi. »
 
Une autre, Natalie, évite depuis les attaques du Nouvel An à Cologne, « les groupes dans l’obscurité » : « De toute façon, je ne vais nulle part dans le noir, seule. Quand j’arrive en train à notre petite gare, mon père est toujours là pour aller avec moi à travers le passage souterrain solitaire. J’ai commandé deux sprays au poivre, il y a deux mois, sur Amazon, un pour chacune de mes vestes d’hiver ».

La population migrante : sexuellement trois plus criminogène que les Allemands

 
Les media ne sont pourtant pas là pour le dire, préférant véhiculer les chiffres démontrant la baisse globale du nombre d’infractions, en termes de criminalité violente. En 2016, 214.600 crimes ont été commis par des immigrés en Allemagne, certes « plusieurs milliers de plus qu’en 2015 », selon l’édition allemande du Huffington Post. Mais le taux est en réalité en baisse, démontre le bon media, puisque 213.000 demandeurs d’asile ont été enregistrés dans la même période en Allemagne ! Logique imparable…
 
Pourtant, en novembre, la police fédérale allemande a bien admis qu’il y avait eu une augmentation massive de 31,6 % de la criminalité en 2016 par rapport aux chiffres de l’année précédente. Et les crimes sexuels, si l’on examine bien les chiffres, sont en proportion particulièrement bien représentés chez la population migrante.
 
En 2015, elle avait déjà commis, selon le Daily Mail, 1 576 crimes sexuels sur 46.081 crimes et délits sexuels pour cette même année, en Allemagne, soit 3,4 % d’entre eux. Pour un groupe représentant 1,3 % de la population vivant en Allemagne, cela le rend trois fois plus criminogène, en termes d’agressions sexuelles, que le peuple qui l’accueille…
 

La « responsabilité humanitaire » demeure

 
Et pourtant, les Allemands ne sombrent pas dans la panique. Selon un sondage de la chaîne de télévision RTL Aktuell, 80 % de la population se sent toujours « en sécurité ». Seulement 10 % déclarent vouloir éviter les grands événements comme les marchés de Noël, les rencontres sportives ou les concerts. Mais près de la moitié (47 %) réclament néanmoins des mesures de sécurités supplémentaires…
 
Ce que le gouvernement tente maladroitement de mettre en place. A la fin décembre, le Conseil des ministres a entériné une loi sur le renforcement de la vidéosurveillance dans les espaces publics. Le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière a même proposé, il y a quelques jours, de construire des centres de déportation, de sorte que tout migrant dont la demande d’asile a été rejetée pourrait être expulsé de manière plus simple et plus rapide.
 
Mais il faut aussi respecter la politique migratoire européenne…
 
Ce « ni oui ni non » est cruellement visible dans la toute nouvelle charte sur l’immigration rédigée par le Premier ministre bavarois et président de l’Union chrétienne-sociale (CSU) de Bavière, Horst Seehofer, « L’Allemagne doit rester l’Allemagne ». Certains éléments ont déjà fuité bien qu’elle doive être rendue publique seulement ces jours-ci.
 
Limitation migratoire, oui, contrôle accru, oui. Mais elle parle aussi de « responsabilité humanitaire », de « répartition de charge équitable et solidaire », de « tolérance zéro envers la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme », de « réunification familiale »… La situation est inextricable – dialectique.
 

Clémentine Jallais