Quelque 500 prêtres et diacres du Royaume-Uni s’engagent à enseigner la vérité sur le « genre » : au service de la doctrine catholique

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Notant que les avancées de l’idéologie du genre sont devenues « impossibles à ignorer », un groupe de plus de 500 prêtres et diacres catholiques du Royaume-Uni s’est solennellement engagé à « proclamer la doctrine catholique » dans ce domaine, et à « proposer un ministère pastoral dans la charité à ceux qui sont les plus touchés ». Cherchant à offrir une bonne orientation aussi bien au clergé qu’aux laïques faces à ces avancées, ils veulent notamment faire comprendre comment y répondre alors que la confusion s’installe de plus en plus visiblement. Si bien que l’enseignement de la vérité devient un acte courageux.
 
La British Confraternity of Catholic Clergy a publié jeudi un communiqué annonçant cette initiative. La nouvelle confraternité observe que ses membres rencontrent « de plus en plus » d’individus dans leur paroisse qui se disent « incapables d’accepter leur sexe de naissance ». Souvent, ceux-ci croient « devoir changer de sexe afin de trouver le bonheur », constate le communiqué.
 

Enseigner la vérité sur le genre : la doctrine catholique contre l’idéologie du genre

 
Ceux qui osent leur rétorquer qu’ils ne peuvent pas changer de sexe sont « aussitôt taxé de haine et de sectarisme », ce qui conduit de nombreux catholiques et autres personnes de bonne volonté à entrer eux-mêmes dans un état de « confusion ou d’incertitude » par rapport à ce qu’ils doivent dire ou penser.
 
C’est toute la question du « transgenrisme » qui est en train de devenir « un problème pastoral urgent », où les pasteurs peinent à trouver ses réponses qui fassent preuve « à la fois de délicatesse pastorale et de fidélité à l’enseignement catholique ».
 
L’enseignement à sauvegarder à tout prix est ainsi défini par la nouvelle confraternité : chaque être humain constitue « une unité de corps et d’esprit, constituant une identité unique qui englobe chaque aspect de notre être », affirme le communiqué.
 
Au contraire, l’idéologie du genre prétend que « nos âmes, ou encore nos facultés psychologiques et spirituelles peuvent être en divergence quant au sexe ou au “genre” par rapport à celui du corps qui fonctionne normalement ».
 
S’il existe bien une « petite minorité » de personnes qui peinent à « accepter leur propre sexe » et qui cherchent à se faire identifier comme membres du sexe opposé, voire à subir une forme de « réassignation de genre », il faut certes les « traiter avec délicatesse mais aussi de manière honnête ». On ne trouvera aucune vraie solution dans le « rejet de leur corps ou sa “correction” médicale », mais en « abordant les facteurs émotionnels et sociaux qui sont réellement à l’origine de cette dissociation connue comme “dysphorie de genre” », assurent les signataires.
 

500 prêtres du Royaume-Uni s’engagent, vent debout devant la puissance du lobby du « genre »

 
Les prêtres et diacres rappellent que l’Ecriture sainte fonde la foi des chrétiens dans le fait que le corps est « fondamentalement bon » et qu’il ne constitue pas « la simple coquille extérieure d’une identité », puisque la Genèse nous apprend « clairement » que la différence sexuelle « n’est pas accidentelle » mais fait « partie intégrante » du plan de Dieu pour l’humanité. « Le bonheur véritable et durable consiste à nous accepter tels que Dieu nous a faits, car son plan pour nous est toujours celui de l’amour infini », rappellent-ils.
 
Ils soulignent également la forte proportion de personnes ayant subi une « réassignation de genre » qui la « regrettent » par la suite. « La réponse la plus charitable » dans ces situations consiste à ne pas encourager la « transition » mais à « attendre, prier, réfléchir », et ce d’autant que les personnes sont jeunes, les adolescents notamment que l’idéologie du genre peut « profondément blesser ».
 
Les prêtres déplorent ouvertement « la polémique et la propagande » auxquelles les partisans de l’idéologie du genre ont recours pour faire avancer leur cause, ce qui « ne fait rien » pour aider véritablement les personnes « profondément troublées » et et qui ont plutôt besoin de « patience et de gentillesse ».
 
Des émules français ?
 

Jeanne Smits