Le JT du 15 avril 2014
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Au sommaire :

  • Insécurité et Islam ruinent le Kenya
  • Un Algérien rachète Brandt avec l’argent du contribuable
  • A quoi la vache folle a servi
  • Poutine s’assure à l’Est
Insécurité et islam ruinent le Kenya

Bleue la mer, blanc le sable, jaune la savane où vivent des foules d’animaux multicolores, le Kenya était un rêve de vacances. Depuis 1998 insécurité et islam liés l’ont transformé en peur pour les touristes et cauchemar pour la population qui voit s’éloigner l’espoir du développement.

Dans les années cinquante la révolte des agriculteurs mau-mau avait mis un terme à la suprématie britannique, mais depuis l’indépendance le pays se développait pacifiquement en s’appuyant sur le tourisme. Hélas depuis l’attaque par Al Qaïda de l’ambassade américaine à Nairobi en 1998, les choses se sont gâtées, avec un nombre croissant d’assassinats politiques et d’attentats.

Le terrorisme comme un poisson dans l’eau

Or l’activité économique et la vie civique demandent d’abord de la sécurité, ainsi qu’une base morale et religieuse commune. Aussi les touristes ont-ils fui ce pays dont ils déplorent la dérive sans toujours la comprendre pour des rives moins chères et plus sûres. Ainsi les fluctuations du marché mondial touchent-elles même les pauvres des pays à peine émergents. En outre, ce que le reportage ne montre pas, c’est le caractère islamique de l’insécurité. Les musulmans ne sont que dix pour cent contre quatre-vingt pour cent de chrétiens, mais les terroristes sont au Kenya comme des poissons dans l’eau et la proximité de la Somalie et de ses pirates aggrave les choses.
 
 

Un Algérien rachète Brandt avec l’argent du contribuable

Le groupe agro-alimentaire familial algérien Cevital rachète l’électroménager français Brandt, avec sa technologie et ses brevets, avec la bénédiction du ministre de l’Economie Arnaud Montebourg, qui a promis l’argent du contribuable pour financer l’opération.

Fondé en 1998 par Issad Rebrab, Cevital possède d’abord du sucre, des huiles, des conserveries à Bougie avant de se diversifier dans la distribution, notamment automobile, la construction et les services. C’est un conglomérat rassemblé par un homme d’affaire avisé, mais sans rapport avec les capacités techniques de Fagor Brandt.

Un cadeau inexplicable

Le rachat de l’entreprise française permettra de sauver quelques centaines d’emplois, mais se payera au prix fort : l’abandon de 40 % du marché français au racheteur, plus la technologie et les brevets, sans compter l’argent du contribuable promis par Arnaud Montebourg. L’opération est d’autant plus discutable que, la grogne des Algériens devant la quatrième candidature d’Abdelazziz Bouteflika à la présidence algérienne le montre, l’économie et la politique algériennes sont intriquées dans des réseaux clientélistes pour ne pas dire maffieux dont nul ne connaît le détail. De tels cadeaux fait à l’entrepreneur algérien ne s’expliquent que par l’extrême déclin de l’industrie et de la finance française. Car, malgré les revenus du pétrole, l’Algérie n’est connue ni par sa richesse, ni par une qualité particulière de sa main d’œuvre. A se demander où exactement sur l’échelle de la décadence en est arrivée l’économie française.