Une question posée par « The Remnant » à propos d’un signe dans le ciel : la Femme revêtue de soleil

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Tenture de l’Apocalypse d’Angers (la Femme revêtue de Soleil, et saint Jean à gauche)

 
Que la Bible nous invite à prendre connaissance des signes dans le ciel est un fait : les mages leur firent confiance pour trouver l’Enfant de Bethléhem et l’Apocalypse les évoque plus ou moins obscurément. Sommes-nous entrés dans une période exceptionnelle, le jour de la clôture de l’Année de la Miséricorde, le 20 novembre : celle de la Femme revêtue de soleil ? La revue catholique The Remnant – très critique à l’égard du pape François – pose la question en évoquant d’étonnantes conjonctions dans le ciel. Il ne s’agit pas de prédire l’avenir, ou de vouloir scruter les astres à la manière des astrologues qui pratiquent l’art maudit de la divination, mais d’observer quelques faits qui méritent d’être connus en ces temps dont nul ne prétendra qu’ils ne sont pas troublés.
 
L’article a été intégralement traduit sur le site « Dieu et moi le nul sans Lui ». J’en donne ici quelques extraits légèrement retouchés.
 

Un signe dans le Ciel : la femme revêtue du soleil

 
Tout part de l’Apocalypse, 12:1-5 : « Et un grand signe parut dans le ciel : une femme revêtue du soleil, et qui avait la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte, et elle poussait des cris, étant en travail, et ressentant les douleurs de l’enfantement. Et il parut un autre signe dans le ciel : c’était un grand dragon roux, qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Et sa queue entraînait la troisième partie des étoiles du ciel, et les jeta sur la terre. Et le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin que, lorsqu’elle aurait enfanté, il dévorât son fils. Et elle mit au monde un enfant mâle, qui devait gouverner toutes les nations avec une verge de fer ; et son fils fut enlevé vers Dieu et vers son trône. »
 

The Remnant et le signe dans le Ciel

 
Puis Patrick Archbold, l’auteur de l’article, rappelle les faits célestes qui ont coïncidé avec la naissance du Sauveur : des faits relevant de la mécanique céleste « ordinaire », si l’on peut dire, mais dont la rareté et l’originalité purent être interprétées comme les signes d’un autre événement : « la symbolique de la Création ».
 
Patrick Archbold poursuit :
 
« Le 20 novembre, 2016, commencera un événement astronomique qui durera neuf mois et demi, pour atteindre un point culminant qui s’accorde avec la vision saisissante de l’Apocalypse 12. Bien que je ne sois pas astronome, toute ma recherche indique que cet événement astronomique, dans tous ses détails, est unique dans l’histoire de l’homme.

« Le 20 novembre, 2016, Jupiter (la planète Roi) entre dans le corps (sein) de la constellation de la Vierge (la Vierge). Jupiter, en raison de son mouvement rétrograde, passera les 9 prochains mois et demi dans le « sein » de la Vierge. Cette durée correspond à la période de gestation d’un bébé normal jusqu’en fin de terme.

« Après 9 mois et demi, Jupiter sort du sein de la Vierge. Dès la sortie de Jupiter (à la naissance), le 23 septembre, 2017, nous verrons la constellation de la Vierge avec le lever du soleil directement derrière elle (la Femme revêtue du Soleil). Aux pieds de la Vierge, se trouvera la lune. Et sur sa tête, une couronne de douze étoiles, formées par les habituelles neuf étoiles de la constellation du Lion, avec en outre les planètes Mercure, Vénus et Mars.

« Cela est un fait remarquable et, pour autant que je puisse le déterminer, c’est une série unique d’événements qui présente un degré surprenant de concordance avec la vision de l’Apocalypse 12.

« Alors qu’est-ce que cela signifie, si cela signifie quoi que ce soit ? La réponse évidente et sincère est que nous ne le savons tout simplement pas. Cela dit, nous ne sommes pas tout à fait sans contexte possible.

« Il se trouve que ces événements auront lieu pendant le 100e anniversaire des apparitions de « la Femme revêtue de Soleil », c’est-à-dire Notre-Dame de Fatima, en 1917. Le point culminant de ces événements astronomiques se produira tout juste trois semaines avant le 100e anniversaire du grand Miracle de Fatima au cours duquel le soleil a « dansé » (un autre signe céleste), un événement qui a d’ailleurs été vu par des milliers de personnes. »
 
On notera que l’auteur attribue des significations symboliques aux noms des astres – ce n’est pas interdit mais il s’agit bien de noter qu’on n’est pas ici dans le domaine de l’observation scientifique. On notera aussi que la suite du texte de l’Apocalypse n’entre pas dans cette observation.
 
Archbold poursuit, en se demandant si cette conjonction peut avoir un rapport avec le message de Fatima :
 
« Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que, dans le récit de Fatima lui-même, il y a des indications selon lesquelles une période de cent ans pourrait être significative. En août 1931, Sœur Lucie séjournait chez une amie à Rianjo, Espagne. Là, Notre Seigneur apparut à Sœur Lucie et Il s’est plaint de ce que les demandes de Sa Mère n’étaient pas écoutées ; Il lui dit : « Faites-le savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du Roi de France en retardant l’exécution de mon Commandement, qu’ils le suivront dans le malheur. Il n’est jamais trop tard pour recourir à Jésus et Marie. »

« Et à nouveau dans un autre texte, Sœur Lucie cite Notre Seigneur comme ayant dit : “Ils n’ont pas voulu accéder à Ma Demande ! Comme le roi de France, ils s’en repentiront, et ils le feront, mais ce sera bien tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Eglise. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir”. »
 
A quoi s’ajoute la célèbre vision attribuée à Léon XIII, où l’on raconte qu’il a vu Satan se voir accorder cent ans pour tenter de détruire l’Eglise – c’est en tout cas juste après le moment où l’on dit que cette vision a eu lieu que le pape Léon XIII composa la prière à saint Michel dont il demanda qu’elle soit récitée après chaque messe.
 
Dans le même ordre d’idées, et pour montrer que la Création tout entière chante la gloire de Dieu, on peut citer l’exemple de la Vierge de Guadalupe, revêtue de soleil, la lune sous ses pas : l’étude des étoiles qui parsèment son voile montre qu’elles correspondent au ciel étoilé du Mexique le jour de son apparition en décembre 1531. Si l’on complète la « carte » ainsi obtenue, on trouve au centre de cette Vierge, portant la ceinture des jeunes filles mais au ventre visiblement arrondi, l’étoile Regulus du Lion : le « petit Roi ». Délicate attention du Créateur…
 

Anne Dolhein

 

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Notre Dame de Guadalupe