Réunion secrète du groupe de Bilderberg en Autriche du 11 au 14 juin, pour faire avancer le mondialisme

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A partir de ce jeudi 11 juin et jusqu’au 14 juin, quelque 140 personnes parmi les plus influentes du monde se réuniront à Telfs-Buchen, en Autriche, pour la 63e édition de la très secrète conférence politique du groupe de Bilderberg. C’est à une vingtaine de kilomètres au sud de l’endroit où se tient le G7. C’est lors de ces réunions sur invitation que se rencontrent des chefs de grandes entreprises, les PDG de grosses banques, des chefs de gouvernements et autres personnalités influentes. Leur but : discuter des méthodes pour faire progresser au mieux l’ordre du jour mondialiste du groupe.
 
La liste des invités et celle des sujets abordés cette année a été publiée : si les réunions sont secrètes, il y a désormais un peu de publicité sur leur tenue…
 
Parmi les privilégiés, les Premiers ministres des Pays-Bas, de la Finlande et de la Belgique. Le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg ainsi que le président autrichien, Heinz Fischer, seront également présents.
 
Le chancelier britannique George Osborne participera lui aussi, aux côtés de son ancien rival du parti travailliste Ed Balls. Rona Fairhead, présidente de la BBC Trust fait elle aussi partie de la liste des invités.
 

Chefs d’entreprises, gouvernements et grandes banques réunis en Autriche par le groupe de Bilderberg

 
HSBC et Goldman Sachs enverront des représentants, tout comme d’autres grandes banques, parmi lesquelles JP Morgan et la Royal Bank of Canada.
 
Google sera représenté par le vice-président à l’ingénierie, la technologie de pointe et les projets ainsi que par l’homme en charge de l’inquiétant projet de Google appelé DeepMind. Ils seront probablement les responsables de la session consacrée à l’intelligence artificielle, que le fondateur de PayPal et le directeur de Facebook écouteront sans doute avec intérêt… puisqu’ils seront également sur place.
 
L’ancienne directrice de la DARPA (Agence des projets de recherche en défense), actuellement cadre chez Google, s’était fait connaître en 2013, alors qu’elle avait annoncé que la DARPA travaillait sur des puces d’identification ingérables. Elle fait partie des invités.
 
Et tout ce beau monde a déjà la liste des sujets à aborder cette année : intelligence artificielle, cyber-sécurité, menace des armes chimiques, questions économiques actuelles, stratégie européenne, mondialisation, Grèce, Iran, Moyen-Orient, OTAN, Russie, terrorisme, Grande-Bretagne, Etats-Unis et les élections américaines…
 

La réunion secrète du groupe du Bilderberg du 11 au 14 juin protégée par l’argent du contribuable

 
La sécurité de l’événement réside d’abord dans son secret, mais les gouvernements des pays qui accueillent le sommet fournissent une protection policière importante. « Le sommet annuel commence jeudi mais il existe déjà une zone établie par la police autrichienne autour de l’Interalpen-Hotel Tyrol, qui contrôle tous les véhicules qui entrent et sortent », assurait mercredi The Independent.
 
Cette année, la sécurité est assurée par un groupe d’élite antiterroriste placé sous la direction du ministère de l’Intérieur. 2.000 policiers sont mobilisés, grâce à l’argent du contribuable. Une marche de protestation est notamment prévue le 13, et le groupe Bilderberg n’a pas bonne presse dans les populations…
 
Par le passé, des journalistes un peu trop curieux avaient été arrêtés. Rien ne filtre de ces réunions secrètes protégées par l’argent du peuple… Plus intéressant encore, la grande presse ignore totalement les sommets du groupe Bilderberg. Ceux qui osent critiquer le caractère secret de ces rencontres sont immédiatement taxés de complotisme, habile accusation pour éviter le sujet.
 
Officiellement, le groupe étudie les manières de faire travailler l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest ensemble, sur des « intérêts communs ».
 
Mais on sait que toutes les personnes qui en sont membres ont en commun de promouvoir le mondialisme.
 

Le groupe de Bilderberg impose le mondialisme et réclame un « Nouvel ordre mondial »

 
Un bon nombre des participants évoque régulièrement un « Nouvel ordre mondial ». Bill Clinton, George H. W. Bush, Henry Kissinger, George Soros et bien d’autres mondialistes hauts placés et membres du groupe Bilderberg ont volontiers utilisé ces termes en public.
 
Bien entendu, le groupe de Bilderberg assure publiquement que différents points de vues sont invités à s’exprimer à la table des discussions. Aucune trace, cependant, de quiconque défend l’indépendance nationale et la souveraineté des nations.
 
L’idée selon laquelle le groupe de Bilderberg organiserait de simples réunions de discussion a été largement démentie par les déclarations des participants eux-mêmes.
 
En 1998, Will Hutton, fanatique pro-UE et éditeur de presse avait déclaré : « Bilderberg est l’une des rencontres clés de l’année. Le consensus établi sera la base sur lequel toute politique sera forgée dans le monde. » La description a le mérite d’être claire.
 
En 2001, c’est l’ancien ministre des Finances britannique Denis Healey qui expliquait au Guardian qu’il était un peu « exagéré mais pas totalement faux » de dire que le but du groupe était d’imposer un gouvernement mondial. « Nous les membres de Bilderberg pensons que nous ne pourrons pas nous battre continuellement pour rien, tuer des gens et priver des millions d’autres d’habitation… Donc nous pensons qu’une seule communauté dans le monde serait une bonne chose », avait-il expliqué. Limpide.
 

Les réunions secrètes du groupe de Bilderberg, puissant accélérateur de carrière

 
En 1991, un gouverneur inconnu de l’Arkansas se rendait à la rencontre annuelle de Bilderberg. Peu de temps après, Bill Clinton devenait le président des Etats-unis. Barack Obama s’était également rendu à cette réunion secrète avant d’accéder à ses fonctions présidentielles.
 
Des faveurs accordées partout dans le monde aux quelques politiciens dociles, qui reviennent du groupe de Bilderberg avec la promesse d’un « bel » avenir politique.
 

Béatrice Romée