Royaume-Uni : forte augmentation des IST (infections sexuellement transmissibles) chez les hommes homosexuels

Royaume-Uni : forte augmentation des IST (infections sexuellement transmissibles) chez les hommes homosexuels
 
L’information est politiquement incorrecte, mais elle n’en est pas moins une réalité constatée. Selon des chiffres publiés par Public Health England, institut de veille sanitaire public, le taux d’infection par la gonorrhée et la syphilis est en forte hausse chez les hommes homosexuels et bisexuels, alors même que la prévalence de ces deux graves infections sexuellement transmissibles est en très léger recul parmi le reste de la population. Les IST sont plus présentes chez les jeunes de moins de 25 ans en général, mais c’est bien chez les hommes qui ont des relations avec d’autres hommes que la contamination est la plus fréquente au Royaume-Uni.
 
Pourquoi l’information est-elle politiquement incorrecte ? Parce qu’il est de bon ton de dire que l’activité homosexuelle est tout aussi acceptable que les relations hétérosexuelles que l’on doit se garder de qualifier de « normales ». Si bien que toute affirmation des dangers sanitaires liés à ces pratiques est perçue comme relevant de la « discrimination » ou de la « stigmatisation ». En attendant, ce sont les homosexuels « actifs » qui sont les premiers à souffrir de la situation.
 

Au Royaume-Uni, les IST sont en forte augmentations chez les hommes homosexuels et bisexuels

 
Selon Public Health England (PHE) le taux d’infection des « gays » est tel qu’il justifierait de faire de la question une « priorité de santé publique » au Royaume-Uni, d’autant que les statistiques ne laissent voir selon l’organisme que « la pointe de l’iceberg ».
 
« Trop de gens aujourd’hui ont des IST », souligne la responsable du PHE, le Dr Gwenda Hugues. Malgré le « léger recul » des IST évoqué plus haut, on constate quand même une augmentation de 19 % des cas de gonorrhée, tenant compte des 32 % d’augmentation chez les hommes ayant des relations homosexuelles, pour la seule année 2014. Quant à la syphilis, maladie mortelle, elle a progressé de 33 % sur la même période – mais de 47 % chez les hommes homosexuels.
 
Ces chiffres ne concernent évidemment que les personnes qui ont été dépistées : une minorité. C’est pourquoi la prévalence de ces infections pourrait être plus élevée qu’on ne le pense – et se disséminer à l’insu des victimes, particulièrement en cas de multiplication des partenaires.
 
La réponse proposée par PHE, et par l’association britannique du Planning familial qui s’alarme du nombre de jeunes porteurs d’IST, est elle aussi très politiquement correcte. Les personnes à risque sont invitées à se « protéger » en utilisant systématiquement des préservatifs malgré leur important taux d’échec, et à se faire dépister plus souvent afin de permettre un traitement précoce des maladies.
 

Infections sexuellement transmissibles : les groupes à risques sont les jeunes et plus encore les homosexuels

 
L’an dernier seuls 14 % des jeunes hommes de moins de 25 ans ont subi des tests, et 35 % des jeunes femmes, souligne le PHE. Les jeunes sexuellement actifs devraient se faire tester chaque année, et à chaque changement de partenaire, recommande l’organisme de veille tout en préconisant de « réduire le nombre de partenaires sexuels » et d’« éviter les partenariats qui se chevauchent » pour diminuer les risques. Quant aux « hommes ayant des relations avec des hommes », ils devraient subir un dépistage complet du sida et des autres IST chaque année, voire tous les trois mois « s’ils ont des relations sans préservatif avec des partenaires nouveaux ou occasionnels ».
 
On passe ainsi autour du vrai problème, qui est celui des dangers physiques liés aux pratiques homosexuelles et à la promiscuité. « Même si ce n’est pas très “tendance” de le dire, le fait demeure : l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage restent les moyens les plus efficaces pour éviter les risques liés à l’activité sexuelle », commente Peter Sprigg du Family Research Council américain pour LifeSiteNews. « Nous voyons désormais clairement que l’absence de différence entre les relations homosexuelles et hétérosexuelles est un mythe ; à quoi s’ajoute le mythe selon lequel l’acceptation croissante de l’homosexualité va conduire à une réduction des comportements à hauts risques. »
 

Anne Dolhein