Ted Cruz accuse les médias de favoriser Donald Trump pour faire gagner Hillary Clinton

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Hillary Clinton et Donald Trump sont plus que jamais donnés vainqueurs des primaires démocrates et républicaines.

 
Le seul candidat qui s’approche de Donald Trump dans la course à l’investiture républicaine en vue des présidentielles aux Etats-Unis est Ted Cruz. Le sénateur du Texas vient de s’exprimer sur l’avantage ménagé au milliardaire par les médias qui lui ont assuré à ce jour une publicité gratuite évaluée par Cruz à 2 milliards de dollars. « Les médias veulent désespérément le voir gagner », a-t-il déclaré lors d’un rendez-vous télévisé sur Fox News, « Kelly File », mercredi. Pourquoi ? Pour éliminer les candidats qui poseraient un vrai problème à Hillary Clinton. « Il est le seul candidat sur cette planète que Hillary Clinton puisse battre lors d’une élection générale », affirme-t-il.
 
Cruz accuse Trump de fomenter des troubles dans la mesure où il les a annoncés au cas où il n’obtiendrait pas la nomination : « J’aurais aimé que nous ayons un candidat présidentiel qui nous rassemble plutôt que d’encourager de telles choses. » Trump n’obtiendra pas les 1.237 délégués nécessaires « s’il continue au rythme actuel », assure son adversaire… Cela reste à voir.
 

Ted Cruz dénonce le refus de Donald Trump de débattre avec lui

 
Mais il fait mouche en attirant l’attention sur le refus persistant de Donald Trump de s’affronter avec lui face à face. Fort en gueule, Trump s’est néanmoins désisté du débat organisé par Megyn Kelly, de Fox News, le 21 mars prochain. « Quelle qu’en soit la raison, il semble que Donald Trump vous trouve très, très terrifiante. Il a refusé le débat dans l’Iowa car c’est vous qui deviez le modérer. Et je crois qu’il n’aime pas qu’on le mette au défi de répondre », a affirmé Cruz sur le Kelly Show.
 
A mesure que le champ des compétiteurs rétrécit – Marco Rubio vient de se désister – les refus de Trump deviennent plus voyants. Il a bénéficié jusqu’ici du nombre de participants à la course, assure Cruz. Le resserrement républicain autour de sa personne change en effet la donne…
 
On notera cependant que le gouverneur de l’Ohio, John Kasich, malgré l’impossibilité mathématique pour lui de remporter la course à l’investiture républicaine, ne se désiste pas. LifeSiteNews observe que Kasich a pour plus important donateur individuel de sa campagne le Soros Fund Management. A travers des dons indirects de groupes ou d’organismes proches de George Soros, le montant total avoisine aujourd’hui les 700.000 dollars – Soros le mondialiste qui fait partout la promotion de la culture de mort et de l’abolition des frontières. Il s’est distingué notamment en soutenant la campagne pour la légalisation de l’avortement en Irlande, celle pour la légalisation de l’euthanasie aux Etats-Unis – la liste est longue
 

Le soutien de Soros à Hillary Clinton… et John Kasich

 
Bien que Kasich ait d’ores et déjà perdu la course, Soros continue de le soutenir. Il s’était expliqué  en décembre dernier sur les raisons de ses préférences dans une tribune publiée par le Guardian de Londres, assurant qu’il fallait à tout prix conserver la « société ouverte en résistant au chant de sirène des gens comme Donald Trump et Ted Cruz, pour difficile que ce soit ».
 
Soros a déjà financé la campagne de Hillary Clinton à hauteur de 8 millions de dollars : c’est elle, son choix. En favorisant objectivement Trump à travers le maintien de Kasich, il se pourrait bien, analyse LifeSite, que le but soit de faire du tort au Parti républicain, « le seul parti qui, avec tous ses défauts, a résisté à la culture de mort ».
 

Les médias entichés de Donald Trump

 
Chez Megyn Kelly, Ted Cruz a proposé une autre clef de lecture de la candidature de Trump, soulignant que celui-ci prône la « neutralité » des Etats-Unis dans le conflit israélo-palestinien. Quoi qu’on en pense, il est clair que cela situe Trump – malgré ses fanfaronnades sur le refus de laisser entrer des musulmans aux Etats-Unis – sur la ligne effective d’Obama, reprise par Clinton, qui a consisté à creuser peu à peu un fossé entre les Etats-Unis et Israël, notamment en ce qui concerne le dossier de l’Iran qui est revenu en grâce par la volonté de la diplomatie américaine. L’Iran et avec lui, l’islam ou du moins l’islam chiite et ce que l’on présente comme l’islam modéré. Ted Cruz a annoncé qu’il sera « sans états d’âme du côté d’Israël ».
 

Anne Dolhein