Campagne anti Trump : l’affaire de la journaliste bousculée fait pschitt

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Corey Lewandowski, le 11 mars 2016 à Palm Beach,
en Floride (Etats-Unis).

 
La campagne des anti Trump tente vainement de faire flèche de tout bois : la journaliste Michelle Fields accusait dans un tweet le directeur de campagne de Donald Trump de l’avoir bousculée et « presque jetée au sol » : il l’a seulement tirée en arrière après qu’elle eut touché à deux reprises le candidat malgré les avertissements des agents de sécurité. Cette fausse affaire prouve que l’établissement US cherche n’importe quel moyen pour barrer la route de la Maison blanche à Trump.
 
Ils fouillent les fonds de tiroir : « l’affaire » remonte au huit mars. Après une conférence de presse donnée par Donald Trump dans la ville de Jupiter, la journaliste Michelle Fields s’approche du candidat pour lui poser des questions et lui touche le bras à deux reprises. Les agents de sécurité s’interposent et lui demandent de respecter la distance de sécurité. Elle outrepasse leur consigne avec une telle insistance que le directeur de campagne de Trump, Lewandowski, la tire en arrière par le bras. Est-il un peu agacé, est-elle un peu surprise ? Elle chancelle brièvement, puis reprend son équilibre et sa marche. Fin de l’incident.
 

La journaliste anti Trump avait affabulé

 
Et début de l’affaire. Voici en effet la relation que donne des faits la journaliste sur tweeter : « Quelqu’un m’a agrippée fortement par le bras, me tirant brutalement vers le bas. Je suis presque tombée par terre, j’ai réussi à retrouver mon équilibre, pourtant j’étais choquée… Les directeurs de campagne ne sont pas supposés essayer de jeter les reporters par terre. » Aussitôt le tweet fait le tour de l’Amérique. Ted Cruz, le principal concurrent de Donald Trump, voit dans l’affaire une conséquence de l’atmosphère qui entoure la campagne de Trump. Les médias s’enflamment, dans le monde entier, par solidarité pour leur consœur journaliste en même temps que par sentiment anti Trump. Et naturellement la vidéo de l’incident fait le tour de la toile. C’est d’ailleurs ce qui va dégonfler l’affaire. A la regarder attentivement, y compris au ralenti, on constate que les accusations de Michelle Fields sont gravement exagérées : elle n’a pas été bousculée, encore moins jetée à terre. Abandonnant son devoir de journaliste, elle a tenté de monter une affaire de toutes pièces.
 

 

Une nouvelle affaire avortée dans une campagne un peu bousculée

 
Malheureusement pour elle, Donald Trump et son entourage proche sont en permanence dans l’objectif des caméras. Et les agents de sécurité présents sur place ont été interrogés. Michelle Fields, dans son insistance à obtenir quelques mots de Trump, s’est approchée deux fois beaucoup trop près, elle l’a touchée, et les gardes du corps ne savaient ce qu’elle tenait à la main, ce qui les a fortement inquiétés en cette période d’attentats. D’où leurs demandes répétées de s’éloigner. Et l’intervention de Lewandowski. Le reste n’est qu’affabulations d’une journaliste bousculée dans ses habitudes ou d’une militante anti Trump imaginative. Dans une campagne pour les primaires sous haute surveillance, voici encore une affaire qui fait pschitt. Un signe qui ne trompe pas : le site britannique qui l’employait, Breitbart, s’est séparé de ses services.
 

Pauline Mille.