Bientôt tous dissidents ? Une Britannique sous le coup d’une enquête policière pour des tweets négatifs sur les transgenres

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Elle ne faisait que donner son opinion sur les changements de sexe. Elle remettait en question l’opportunité d’une opération mutilante sur un garçon transgenre de seulement 16 ans. « Mieux », elle se dit féministe et « pro-choix ». Mais Kellie-Jay Keen-Minshull, Britannique, mère au foyer de quatre enfants a beau rejeter l’étiquette de chrétienne conservatrice, elle n’en est pas moins dans le collimateur de la justice de Sa Majesté. Elle a été convoquée le mois dernier par la police pour avoir osé ces quelques tweets négatifs l’opération dont a « benéficié » un certain Jack – devenu « Jackie » – Green, fils de Susie Green, la directrice générale d’une association de soutien aux transgenres, Mermaid (sirène). Avis à ceux qui ne croient pas qu’ils sont déjà des dissidents !
 
Ces simples propos critiques d’une mère de famille s’exprimant à titre personnel sur Twitter lui ont valu cette traque policière. Il semblerait que ce soit Susie Green qui ait dénoncé Kellie-Jay aux forces de l’ordre. Aussitôt, la police a contacté Twitter pour obtenir son identité et ses coordonnées. Puis vint le coup de fil : un officier de police lui affirma sans sourciller que son affaire allait servir de poursuite « pilote » pour une « nouveau combat pour les droits humains » que les autorités entendent mener. Bien. C’est donc une campagne qui s’annonce. Une nouvelle pensée unique, assortie de sanctions, qui oblige à approuver les changements de sexe à n’importe quel âge…
 

Une enquête policière pour sanctionner des tweets négatifs sur les transgenres

 
Le jeune Jack Green a avalé des bloqueurs de puberté depuis l’âge de 12 ans. La décision de lui faire couper les organes génitaux a été prise de concert avec sa mère et l’opération réalisée en Thaïlande lorsqu’il avait 16 ans, chose dont Susie Green se glorifiait d’autant plus qu’il est semble-t-il la personne la plus jeune au monde à avoir subi un changement de sexe chirurgical. Kellie-Jay Keen-Minshull mettait en cause cette décision de faire pratiquer la castration d’un mineur. Que n’avait-elle dit !
 
Dès de son premier contact avec la police, l’officier chargé de l’affaire lui a fait la leçon, expliquant à la mère de famille que la lutte du mouvement transgenre est comparable à celle des Noirs se battant pour leurs droits. Elle allait devoir venir s’expliquer au poste. Et si elle refusait ? Elle aurait un statut de personne « recherchée ». Et alors ? Réponse du policier : si elle devait tenter de quitter le pays, elle serait arrêtée ; si elle était arrêtée en voiture lors d’un contrôle policier de routine, elle serait arrêtée…
 
La police était en possession de tous ses tweets, notamment ceux employant le mot « castration ». Lors de son audition par sa police – prenant soin de répondre à chaque question par un vigoureux « No comment » – Kellie-Jay s’est vu confrontée par un officier de police flanqué d’un fonctionnaire spécialiste des « crimes de haine » – l’équivalent britannique du « racisme » et de la « discrimination » en droit français. Ledit fonctionnaire lui a expliqué qu’elle avait « matériellement tort » de qualifier l’opération de « réassignation de genre », qui suppose l’ablation des organes génitaux mâles, de « castration ». Mais c’est quoi, alors ?
 

Des tweets dissidents par rapport à l’idéologie transgenre traqués par la police britannique

 
Mme Keen Minshull n’a plus qu’à attendre pour savoir quelle suite sera donnée à cette affaire. Tout montre déjà la collusion des autorités avec les idéologues du genre. Selon le Christian Post britannique, l’association Mermaid a participé à l’élaboration d’une politique de conduite à l’égard de la question transgenre par les représentants de la Couronne – les services du ministère public. Le numéro de la hotline de l’association a été fournie à des jeunes en âge scolaire dans l’ensemble du pays.
 
Bref, c’est le nouveau pouvoir dominant. Un pouvoir qui cherche à faire taire toute opposition. Un pouvoir qui de plus en plus, s’appuie sur le bras armé de l’Etat – pour imposer une pensée et une parole qui contredisent frontalement la vérité, le donné de l’expérience.
 
Et le pire, c’est que dans ce domaine, nous n’en sommes qu’aux balbutiements.
 
En même temps, c’est le moment où il est encore possible de réagir. Il n’y a pas de temps à perdre ! Partagez cet article, faites le connaître, vous trouverez les boutons sous la signature, il faut faire savoir à quel point la police de la pensée se met déjà en place dans le monde.
 

Jeanne Smits