La tyrannie LGBT s’installe dans le monde anglo-saxon : depuis les écoles jusqu’aux médecins

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Le véritable objectif de la propagande pour les unions civiles, puis pour le « mariage » gay, a toujours été la « normalisation » de ce que jadis, on osait encore appeler des « déviances sexuelles ». A la clef, une perte de liberté et de droits pour les tenants d’une moralité traditionnelle, relégués au rang de moralisateurs haineux. Si cela paraît difficile à admettre, il suffit de regarder les faits : la tyrannie LGBT s’installe de plus en plus ouvertement. C’est très net dans nombre de pays anglo-saxons, le Royaume-Uni faisant figure de navire-amiral dans cette entreprise qu’on peut connaître au moins par ses manifestations.
 
En l’espace de quelques jours, des faits divers qu’on n’aurait même pas pu imaginer il y a une vingtaine, voire une dizaine d’années sont venus montrer que la propagande et l’endoctrinement sont en marche.
 
Plusieurs écoles d’Angleterre et du Pays de Galles seront ainsi très prochainement la cible d’une distribution de livres destinés aux très jeunes enfants – en anglais et en gallois – pour les sensibiliser au message de non discrimination à l’égard des gays et à la « bonté » du mariage des couples de même sexe. Prince Henry commence, comme les meilleurs contes de fée, avec un beau prince, mais à l’époque contemporaine. Il tombe amoureux de son serviteur, Thomas. Ses parents s’opposent à l’union… car Thomas est « pauvre » et donc pas l’« égal » du prince.
 

Propagande LGBT : des livres pour les tout-petits où le « mariage » gay va de soi

 
L’originalité de ce livre fabriqué ouvertement pour « éduquer » les enfants, meilleur moyen d’arriver à ses fins selon Olly Pike, fondateur d’une chaîne Youtube de promotion de la « diversité », est qu’il part du principe que les unions homosexuelles sont parfaitement normales. « Prince Henry » est d’abord appelé à se marier par ses parents, qui lui présentent… des princes et des princesses. Leur seule objection face à Thomas est qu’il est pauvre : ce mariage-là est « contre la loi et contre la tradition ». Henry obtient le consentement de ses parents en affirmant, enflammé : « Tu peux ne pas penser que nous sommes égaux parce que je suis riche et que Thomas est pauvre, mais nous le sommes. Nous le sommes tous. Chaque être humain, qu’il soit très riche, très pauvre, ou différent, ou semblable. Nous valons tous exactement pareil. Tous, nous n’avons pas de prix. »
 
Le procédé est habile. Il dissimule la propagande LGBT derrière le message égalitaire sur le plan social.
 
L’arrivée de cette littérature et l’approbation qu’elle rencontre de la part des responsables du contrôle l’enseignement de l’OFSTED fait dire à Colin Hart, directeur de campagne de la Coalition for Marriage : « Nous sommes très inquiets de voir que ces livres super-politiquement corrects vont pouvoir être imposés à de très jeunes enfants, à leurs enseignants et aux parents, sans discussion ni consultation. Pire encore : le fait de les refuser donnera un motif à l’OFSTED pour faire baisser la note de l’école. »
 

Les lois d’égalité du monde anglo-saxon sont parmi les plus extrêmes

 
De fait, un livre comme Prince Henry ne peut être refusé dans la mesure où il est parfaitement conforme à la loi sur l’égalité de 2010. Comme le dit une directrice montrée en exemple par l’OFSTED pour sa traque de l’« homophobie », Elly Barnes, il est important de « faire disparaître la négativité et la peur » qui entourent encore les LGBT alors que les ouvrages sur les personnes de cultures ou de religions différents sont lus à l’école sans provoquer la moindre protestation des parents ou des enseignants.
 
A ceux qui douteraient des possibilités de diffusion de cette propagande LBGT, il suffit de signaler la distribution d’un document « pionnier » par la police et les autorités locales pour aider les enseignants des écoles, même maternelles, à encourager et soutenir les enfants transgenre dès l’âge de 4 ans et tout au long de la scolarité.
 
Le document, School Transgender Guidance, a déjà été diffusé dans les écoles de Cornouailles par le Département de l’Education britannique et correspond aux « meilleures pratiques » recommandées par le ministère. Le « transgenrisme » ou dysphorie de genre peut être identifié dès l’âge de deux ans, assure le texte qui propose des traitements qui visent non pas à aider les tout-petits à accepter leur sexe biologique mais à le modifier, de manière irréversible.
 
On recommande ainsi aux écoles de mettre à la disposition des enfants une documentation de sensibilisation à la question transgenre, à l’enseigner dès le début du secondaire et à le rendre « mainstream », ou normal.
 

La tyrannie LGBT s’étend aux tout-petits et dans les écoles

 
Le jeune trans, affirme encore le document, doit obtenir le droit de recevoir des vaccins liés au sexe biologique de manière discrète : il s’agit par exemple d’éviter à la fille transgenre qui se présente comme un garçon de se faire vacciner avec les filles de sa classe ou de son école. On indique aussi comment, dès le début de la puberté, le jeune trans peut recevoir des traitements de blocage hormonal qui empêchent le développement sexuel normal.
 
Autre pays, mêmes mœurs. Un hôpital de Boston aux Etats-Unis vient de licencier un urologue de renom pour la seule raison qu’il a cité des problèmes de santé relatifs à l’homosexualité. On pourrait croire les militants LGBT – qui se trouvent désormais à des postes de responsabilité et agissent en fonction de leurs pouvoirs – seraient touchés de voir un médecin s’inquiéter devant les risques, parfois très graves, provoqués par l’activité homosexuelle. N’est-ce pas un signe de bienveillance à l’égard de ceux qui s’y adonnent, une mise en garde destinée à préserver leur bien-être et leur santé ?
 
Pas du tout, ont répondu en substance des autorités du Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDCM), un établissement qui se mobilise depuis des années pour les droits LGBT. L’hôpital participe officiellement aux Gay Pride de Boston. Le médecin en cause, le Dr Paul Church, avait déjà protesté contre cet engagement qui ne correspond pas à la mission d’un hôpital, d’autant que la direction poussait tous les employés à s’y joindre.
 

Un médecin dit la vérité sur les dangers de l’activité homosexuelle : licencié au nom des droits LGBT

 
Il a été définitivement pris en grippe lorsqu’il a osé rappeler que les deux tiers des nouvelles infections par le virus du sida sont le résultat de l’activité sexuelle entre hommes : « 50 % des hommes gays seront infectés par le virus HIV avant 50 ans. Les chiffres sont officiels et ils sont renversants », explique le Dr Church.
 
Ses mises en garde ont été dénoncées par la direction de l’hôpital, non point comme fausses, mais comme une sorte de « discrimination et de harcèlement » à l’égard des gays, « injurieuses » pour les équipes du BIDMC. Appelé à démissionner, le Dr Church refusa. On le soumit – c’était en 2011 – à une enquête au cours duquel toutes ses affirmations fondées sur les statistiques des Centers for Disease Control furent purement et simplement laissées de côté, jamais contestées. Il se vit remettre une « lettre de réprimande » l’enjoignant de s’abstenir de « toute forme de communication relative » à son opinion sur l’orientation sexuelle, l’homosexualité ou n’importe quel autre statut protégé.
 
Protégé, peut-être ; mais pas de la maladie. On peut avertir les patients des dangers de la cigarette ou des excès d’alcool, mais pas de l’activité homosexuelle… Au bout de quatre ans de bras de fer, le médecin a finalement été licencié en mars dernier ; il est désormais dans l’attente du résultat de l’appel qu’il a formulé et qui suspend la décision. Des manifestations ont eu lieu pour sa défense. Mais au point où en sont les choses, elles seront retenues comme des éléments à charge…
 

Anne Dolhein