C’est le nombre des Français qui déclarent vivre dans l’insécurité, selon l’observatoire de la délinquance. Un Français sur cinq, donc. Et près d’un tiers affirment avoir été témoins d’au moins une infraction au cours des douze derniers mois. Ces chiffres, en croissance constante, viennent démentir l’argument longtemps répété par la gauche bien pensante, selon lequel il n’existait pas d’insécurité en France, mais un fantasme sécuritaire entretenu par l’extrême droite. 43 % des sondés disent même « renoncer à sortir seuls dans leur quartier ». Le phénomène touche, c’est normal, plus les femmes que les hommes et plus les adolescentes que les adultes : 26 % filles de 14-17 ans se sentent en insécurité contre 15 % des hommes de plus de cinquante ans.