Né à Bénévent vers 970 dans une riche famille, très pieux dès son enfance, il fit part à ses parents dans son adolescence de sa détermination à devenir prêtre. L’apprenant, ses parents voulurent acheter son ordination et une charge de chanoine à l’évêque de la ville. Benoît refusa cette pratique simoniaque et se retira dans un monastère napolitain, avant de se faire ermite sur le mont Soracte, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Rome.

Après avoir rencontré et soigné saint Romuald, il l’accompagna à Rome pour rencontrer l’empereur germanique Otton III et lui demander l’octroi de terres pour fonder un couvent en Pologne et évangéliser les slaves. Ayant obtenu une réponse positive, il se rendit avec Romuald à l’ermitage de Pereum, dans le Latium, où il rencontra saint Bruno de Querfurt.

Benoît partit ensuite pour la Pologne en compagnie d’un Italien, avec qui il jeta les bases d’un couvent camaldule ; il fut bientôt rejoint par trois novices polonais. Nommé prieur, il commença l’évangélisation de la région. En 1003, le futur roi de Pologne Boleslas Ier offrit aux moines 10 livres d’argent pour le pape. Apprenant l’existence de ce trésor, des bandits attaquèrent le monastère et massacrèrent les cinq moines, le 12 novembre 1003. Benoît fut canonisé avec ses quatre compagnons par Jules II en 1508.