Originaire d’Antioche, né au Ier siècle, d’une grande intelligence, il exerça la médecine avant de se convertir au Christ. Il prit pour maître saint Paul et le suivit partout dans son apostolat et dans les persécutions ; ce dernier écrivit ainsi : « Luc seul est avec moi » (2Ti, IV, 11).
Aux environs de l’an 53, Luc commença d’écrire son évangile : « Après que plusieurs ont entrepris de composer une relation des choses dont on a parmi nous pleine conviction , conformément à ce que nous ont transmis ceux qui ont été dès le commencement, témoins oculaires et ministres de la Parole ; j’ai résolu moi aussi, après m’être appliqué à connaître exactement toutes choses depuis l’origine, de t’en écrire le récit, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus » (Lc, I, 1-4).
Dans son évangile, Luc, en bon médecin, retenait tout particulièrement les actes de bonté et de miséricorde du Seigneur, ce qui fit que Dante le qualifia plus tard de « scribe de la miséricorde du Christ ». Il rédigea encore les Actes de Apôtres, qui relatent les débuts de la communauté chrétienne à partir de l’Ascension.
Après le martyre de saint Paul à Rome, Luc partit prêcher la Bonne Nouvelle dans plusieurs contrés, l’Italie, les Gaules, la Dalmatie, la Macédoine, et probablement aussi l’Egypte et la Lybie. Il mourut vers l’âge de 84 ans, peut-être martyr en Achaïe. Il est saint patron des médecins, ainsi que des peintres et sculpteurs.