Né dans les premières années du VIIIe siècle, il se montra dès son enfance particulièrement pieux. Très jeune, il devint moine ; sa grande sainteté édifiait tous ceux qui le croisaient. Au milieu du VIIIe siècle, il fut nommé évêque d’Antioche de Pisidie, dans l’ouest de l’actuelle Turquie.
En 754, il assista au concile de Hiéreia, concile iconoclaste réuni à Constantinople par l’empereur Constantin V qui y fit condamner la production et la vénération des saintes images. Comme il refusait de se conformer à ces décisions, l’évêque fut exilé par l’empereur.
Quelques années plus tard, Georges revint d’exil ; il assista au Concile de Nicée II qui, en 787, rétablit le culte des icônes. Toutefois, l’arrivée au pouvoir de l’empereur Léon V l’Arménien en 813 vit le retour de l’iconoclasme. George tomba à nouveau en disgrâce et fut une nouvelle fois banni : il mourut dans son exil, en 814.