1er avril : Saint Ludovic Pavoni

1er avril Ludovic Pavoni
 

Né à Brescia, dans le duché de Milan, le 11 septembre 1784, dans une famille noble et riche, il se montra dès son enfance pieux et très brillant. Ordonné prêtre en 1807, il se consacra immédiatement à la catéchèse et fonda un oratoire voué à l’encadrement et l’éducation chrétienne des enfants pauvres. En 1812, l’évêque de Brescia, Mgr Gabrio Nava, le choisit pour assistant ; il lui permit toutefois de poursuivre son œuvre dans son oratoire.

Quelques années plus tard, au début de l’année 1818, Ludovic fut nommé recteur de l’église Saint-Barnabé et chanoine de la cathédrale de Brescia. La même année, il fonda dans sa paroisse un orphelinat et une école professionnelle qui, en 1821, fut nommé institut Saint-Barnabé. Les cours théoriques s’alternaient avec les travaux manuels préparant les jeunes à exercer un métier. Cette œuvre fut plus tard l’une des inspirations de saint Jean Bosco.

En 1825, il posa les fondations d’une congrégation religieuse, les Fils de Marie Immaculée, aussi connus sous le nom de Pavoniens, dont les constitutions, rédigées en 1831, furent directement approuvées par Mgr Nava. La congrégation fut approuvée par le pape Grégoire XVI en 1843, et les premiers religieux firent leur profession le 8 décembre 1847, date à laquelle Ludovic renonça à son titre de chanoine pour se consacrer entièrement à son œuvre.

Il se dévoua par ailleurs au soin des malades, notamment à partir de l’épidémie de choléra qui frappa Brescia en 1836. Ses engagements lui valurent en 1844 d’être fait chevalier de l’ordre de la Couronne de fer par l’empereur Ferdinand Ier d’Autriche. Il mourut à Saiano, non loin de Brescia, le 1er avril 1849, alors qu’il tentait de sauver des jeunes garçons durant l’insurrection contre les autorités autrichiennes, les dix jours de Brescia.

Ludovic Pavoni fut canonisé par le pape François le 16 octobre 2016. Lors de sa béatification, le 14 avril 2002, Jean-Paul II avait déclaré :

« Doté d’une âme particulièrement sensible, il s’engagea de tout son être dans l’assistance aux plus pauvres et aux personnes abandonnées, en particulier les sourds-muets. Son activité s’étendait à de nombreux domaines, de l’éducation au secteur de l’édition, faisant preuve d’intuitions apostoliques originales et accomplissant des actions innovatrices courageuses. A la base de tout cela se trouvait une solide spiritualité. Il nous exhorte, à travers son témoignage, à avoir confiance en Jésus et à nous plonger toujours davantage dans le mystère de son amour. »