Il naquit le 16 août 1815, au sein d’une pauvre famille paysanne des environs de Turin. Dès son enfance, sa vocation apostolique se dévoila : il réunissait les jeunes en improvisant un spectacle de prestidigitation et d’équilibrisme puis leur répétait les sermons entendus à l’église. En 1935, il entra au séminaire de Turin ; il fut ordonné prêtre en juin 1841.
Le ministère de Don Bosco fut immédiatement dédié au jeunes miséreux. Ne refusant jamais de les recueillir, il fut bientôt entouré de 300 enfants qu’il fallut bien loger et nourrir. Il fonda alors l’Oratoire de saint François de Sales, étant lui-même très marqué par la spiritualité de ce saint. Les premiers temps furent difficiles : les Turinois le prenaient pour un agitateur et le chassèrent de plusieurs endroits.
S’abandonnant totalement à la divine Providence, qui jamais ne lui fit défaut, il pratiqua une éducation fondée sur la douceur, la confiance et l’amour, non sans fermeté, avec pour base la confession et la communion fréquente. Son œuvre rayonnait à tel point qu’il fonda en 1854 la Société des Pères Salésiens, dévouée à l’éducation des enfants défavorisés. Jean Bosco fut, selon Benoît XVI, un « apôtre des jeunes qui, avec une grande sensibilité sociale, fit du travail un instrument précieux de formation et d’éducation des nouvelles générations ».
Epuisé par une vie offerte, Don Bosco mourut à Turin le 31 janvier 1888, entouré des jeunes qu’il avait tant aimés. De nombreux miracles ayant été opérés par son intercession, il fut canonisé par Pie XI en 1934 ; il est le saint patron des éditeurs, des éducateurs, des apprentis et des prestidigitateurs.
A saint Dominique Savio, il avait donné cette recette de la sainteté : « Je vais te donner le secret de la sainteté. Premièrement, la joie. Ce qui te trouble et t’enlève la paix, ne vient pas du Seigneur. Deuxièmement, le travail et la prière. Fais ton devoir d’état et prie souvent. Mais ne le fais pas par ambition ou pour avoir des compliments. Fais-le par amour du Bon Dieu. Fais du bien aux autres… La sainteté, c’est tout cela. »