Né le 2 avril 1842 dans une famille assez pauvre de forgerons, à Riva di Chieri, dans le Piémont, il fut dès son plus jeune âge un modèle de vertu et d’intelligence. Agé d’à peine 12 ans, il parcourait 16 km à pied tous les jours pour aller à l’école ; à ceux qui s’étonnaient de cela, il répondait : « Je ne suis pas seul, je suis avec Dieu. » Son seul désir était d’être un saint : « Chacun doit faire ce qu’il peut. Je ne suis pas capable de faire de grandes choses, mais ce que je peux, je veux le faire pour la plus grande gloire de Dieu. Je lui offre mes pauvres actions. »

En 1854, il rencontra saint Jean Bosco, qui décida de le prendre comme élève à l’Oratoire de saint François de Sales, à Turin. Extrêmement pieux, il passait des heures en adoration devant le Saint Sacrement. Modèle des jeunes recueillis par don Bosco, il fonda avec quelques-uns d’entre eux la Compagnie de l’Immaculée Conception, vouée à l’édification et à la sanctification de ses membres.

En 1856, Dominique Savio tomba malade. Rentré dans sa famille, il mourut de la tuberculose le 9 mars 1857 ; il n’avait pas 15 ans. Juste avant de s’éteindre, il tomba en extase et dit à ses parents : « Oh ! Comme c’est beau ce que je vois ! »

De multiples miracles s’étant réalisés par son intercession, il fut canonisé le 12 juin 1954 par Pie XII, qui le donna comme modèle à la jeunesse et le déclara saint patron des enfants et adolescents : « A l’école de son Maître spirituel, le grand saint Don Bosco, il apprit que la joie de servir Dieu et de Le faire aimer par les autres peut devenir un puissant moyen d’apostolat. »