Elle naquit à Digne vers 1214, dans une famille bourgeoise et très pieuse. Enfant, alors que sa famille s’était installée à Barjols, elle se consacrait aux œuvres de charité pour les pauvres, à la suite de sa mère. Vers 1230, à la mort de sa mère, elle s’installa avec son père à Hyères, où son frère, le bienheureux Hugues de Digne, était moine franciscain.
Dans cette nouvelle ville, elle poursuivait ses œuvres de charité. Après un séjour dans un couvent de Clarisses à Digne, elle fonda vers 1240 une communauté de béguines dans les environs de Hyères, les Dames de Roubaud, vouée à l’aide aux pauvres et au soin des malades. Faisant notamment vœu de chasteté et suivant une règle monastique, les béguines ne prononçaient pas de vœux perpétuels et demeuraient laïques et non cloîtrées.
Douceline vécut désormais dans une grande austérité, s’infligeant de grandes mortifications. Elle passait beaucoup de temps en prière et eut de nombreux épisodes d’extase. Par la suite, elle fonda une autre maison dans la ville de Hyères, non loin du monastère franciscain, et vers 1250, une nouvelle maison non loin de Marseille, dans laquelle elle vécut jusqu’à sa mort, en 1274.