L’Organisation mondiale du tourisme des Nations unies, l’OMT, prévoit ce chiffre faramineux pour les voyageurs circulant d’un pays à l’autre pour le plaisir ; soit plus d’une personne sur cinq dans le monde.
Le secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, y voit un facteur important pour faire du monde « un endroit meilleur » : « Cela rapproche le monde d’une manière incroyablement impressionnante : résultat, le monde devient plus petit, mieux connecté, plus informé et donc… plus bienveillant. »
C’est le vieux discours de l’« amitié entre les peuples », pas toujours vérifié dans les faits.
En revanche, il peut y avoir des effets pervers, avertit l’organisme onusien : pollution, gaspillage, exploitation des travailleurs, prostitution, exploitation sexuelle des enfants, pillage des ressources naturelles…
Bref, là où il y a l’homme, il y a de l’hommerie. Il ne faut pas s’en plaindre lorsqu’en même temps on envoie valser les Dix commandements et qu’on impose une culture mondialisée.