21 décembre : Saint Thomas

21 décembre Saint Thomas
 

« Mais Thomas, l’un des Douze, celui qu’on appelle Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : “Nous avons vu le Seigneur.” Mais il leur dit : “Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt à la place des clous, et ma main dans son côté, je ne croirai point.” Huit jours après, les disciples étant encore dans le même lieu, et Thomas avec eux, Jésus vint, les portes étant fermées, et se tenant au milieu d’eux, il leur dit : “Paix avec vous !” Puis il dit à Thomas : “Mets ici tes doigts, et regarde mes mains ; approche aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais croyant.” Thomas lui répondit : “Mon Seigneur, et mon Dieu !” Jésus lui dit : “Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru.” » (Jn, XX, 24-29)

 

Juif né en Galilée dans les premières années du Ier siècle, il fut choisi par Jésus Christ comme l’un des douze apôtres, il est mentionné à plusieurs reprises dans l’Evangile selon saint Jean. Après la Pentecôte, il fut sans doute témoin de l’Assomption de la Vierge Marie ; il partit ensuite pour évangéliser l’Inde, vers l’an 52 : il y convertit un grand nombre de païens. Il fut finalement martyrisé par un brahmane qui le tua d’un coup d’épée vers l’an 70, à Méliapour, au sud de l’Inde, sur la côte orientale.

Commentant l’Evangile du jour, saint Augustin nous enseigne : « Jésus aurait pu, s’il avait voulu, faire disparaître de son corps ressuscité et glorifié toute marque de cicatrice, mais il savait les raisons pour lesquelles il conservait ces cicatrices dans son corps. De même qu’il les a montrées à Thomas, qui ne voulait point croire à moins d’avoir touché et d’avoir vu, ainsi il montrera un jour ces mêmes blessures à ses ennemis, non plus pour leur dire : “Parce que vous avez vu, vous avez cru”, mais pour qu’ils soient convaincus par la vérité qui leur dira : “Voici l’homme que vous avez crucifié, vous voyez les blessures que vous avez faites ; vous reconnaissez le côté que vous avez percé, c’est par vous et pour vous qu’il a été ouvert, et cependant vous n’avez pas voulu y entrer.” »