Né vers 590 dans l’Espagne wisigothe, dans une famille noble, il fut le disciple et l’ami de saint Isidore de Séville, duquel il acheva quelques œuvres. Il rédigea par ailleurs une vie de ce saint. Ayant été désigné évêque de Saragosse, il fut chargé par ses pairs des relations avec Rome et le pape Honorius Ier. Il fut par ailleurs en lien avec les rois wisigoths.
Reconnu pour sa science et son éloquence, Braulion prit une part active lors de trois conciles de Tolède. Il s’attacha à rétablir la discipline ecclésiastique en Espagne et rétablit l’unité de l’Eglise dans le pays en luttant contre l’hérésie arienne.
Braulion vécut sa charge dans l’austérité et le dénuement, se dévouant au service des pauvres. Plusieurs de ses lettres sont conservées qui dévoilent l’étendue de ses liens avec les autorités politiques et religieuses de son temps. Il mourut vers 646, après avoir prononcé ces paroles : « Je m’en vais, mon Seigneur ; je suis prêt. »