29 avril : Saint Pierre de Vérone

29 avril Pierre Vérone
 

Il naquit vers 1205 à Vérone dans une famille acquise à l’hérésie cathare ; dès son enfance, il se rallia au catholicisme : il subissait l’hostilité familiale lorsqu’il récitait son Credo. Après avoir fréquenté une école catholique, il se rendit à Bologne pour étudier à l’université ; vers l’âge de 15 ans, il y rencontra saint Dominique. Peu de temps après, il entra dans son ordre des Frères Prêcheurs.

Rapidement, il se démarqua par ses remarquables dons pour la prédication. Il prêcha contre les hérésies qui avaient cours à son époque, spécialement contre le catharisme, qu’il avait bien côtoyé dans sa jeunesse. Il parcourut toute l’Italie, attirant les foules et entraînant de très nombreuses conversions, et fut nommé en 1234, par le pape Grégoire IX, inquisiteur général pour l’Italie du Nord.

En 1245, il fonda à Florence la vénérable archi-fraternité de la Miséricorde, confrérie laïque vouée à apporter de l’aide aux pauvres et nécessiteux par charité évangélique. Il travailla par ailleurs à la diffusion du culte de la Vierge Marie. S’il se déplaça dans toute l’Italie, l’essentiel de son activité se déroula à Milan, où il fonda le couvent dominicain de San Pietro in Campo Santo. En 1251, il fut nommé inquisiteur en Lombardie par Innocent IV.

La lutte menée par Pierre contre le catharisme à Milan excita contre lui la haine des hérétiques. Ils engagèrent donc des assassins qui le massacrèrent à coups de hache et de poignard à Milan, le 29 avril 1252 ; il mourut en récitant le Credo et en traçant de son sang sur le sol les mots Credo in Deum. Il fut canonisé par Innocent IV moins d’un an plus tard, le 9 mars 1253 ; c’est encore à ce jour la canonisation la plus rapide de l’histoire. Par la suite, son assassin se repentit et devint frère convers au couvent dominicain de Forli.