Législatives : Victoire de Macron et de l’inclusion anti-France

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La formidable puissance des corps intermédiaires de toute sorte, allant du Syndicat de la magistrature à l’équipe de France de football, dont Emmanuel Macron a suscité la coalition contre le Rassemblement national, avec l’aide de tous les partis politiques, du Nouveau parti anticapitaliste à l’extrême gauche, aux Républicains de Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand à droite, a obtenu la victoire à ce second tour des législatives. Alors qu’aucun principe politique avoué, aucun intérêt économique commun ni aucun accord de gouvernement ne lie ensemble ces partis hétéroclites, ce qui les tient et les anime, c’est le principe de l’inclusion sans frontières, de nation, de religion, d’orientation sexuelle, de genre, d’espèce. Autrement dit, c’est l’arc-en-ciel, anti-France, anti-chrétienté, anti-civilisation européenne. Et cette coalition formée autour d’une haine fantasmatique (contre « l’extrême droite », le « fascisme ») sur le thème « nous ou la guerre civile », risque justement de provoquer la guerre civile, car il est bien peu probable qu’elle résolve les difficultés qui nourrissent l’ampleur du vote national. La cocotte-minute est toujours sur le feu, on vient de visser le couvercle et de fermer la soupape.

 

Législatives : les « tout sauf Macron » élisent Borne

Inutile de revenir une fois de plus sur le raffut d’une campagne d’intimidation qui a rameuté jusqu’au dernier des cultureux et des profs masochistes, sur le paradoxe de militants qui prétendent lutter contre la peur et la haine et les répandent à pleines poignées, approuvant un rap qui appelle au meurtre et au viol. Cela soulève le cœur et fait hausser les épaules, et en même temps cela fonctionne. Des gens qui hurlaient « tout sauf Macron » ont élu Elisabeth Borne et Gérald Darmanin. Des gens qui s’époumonaient contre le 49.3 envisagent uniment de gouverner par décret. De bons bourgeois modérés ont élu François Ruffin. Des paysans attachés à leur terre ont voté François Hollande, le plus gras, le plus rougeaud, le plus pâteux, le plus satisfait de lui-même et de la gauche des revenants. L’armée de la république a retrouvé tous ses zombies, Dominique Voynet comprise.

 

Macron : à force d’échecs une victoire de joueur d’échecs

On avait espéré un instant, avec le geste intéressé mais courageux d’Eric Ciotti, que la malédiction de Chirac et Mitterrand contre la France et l’union des droites finirait. On avait espéré aussi qu’avec la pédagogie du 7 octobre, les juifs, mesurant d’où vient le danger pour eux, se séparent des dirigeants maçons de la République pour soutenir le vote national – et certains d’entre eux à droite l’ont fait, de Goldnadel à Prasquier sans oublier Serge Klarsfeld. Mais cela n’a pas suffi. La puissance, l’esprit de suite, la discipline de la gauche et de la maçonnerie l’ont emporté. Macron, un moment vilipendé pour avoir joué la France au poker, l’a très finement jouée aux échecs. Le NFP est en tête, Ensemble en second, et l’alliance des droites nationales n’arrive qu’en troisième position, même si, en termes de partis, le RN demeure, et de loin, le premier de France. Quant à savoir comment cela va se passer maintenant, il faudrait être devin pour le dire. Il va y avoir les vacances, les JO, puis la rentrée. La gauche et l’extrême gauche sont sans doute trop satisfaites du résultat pour mobiliser sérieusement leurs troupes pour un troisième tour social.

 

Face à face, la France et l’anti-France, l’inclusion arc-en-ciel

Plus tard, c’est autre chose. Il y a aujourd’hui deux France. La France qui aime la France telle qu’elle a été longtemps, avec sa civilisation européenne, sa population blanche, sa religion chrétienne. Et puis il y a la « nouvelle France » pour parler comme Mélenchon, la France qui advient et qui n’aime pas du tout la France d’avant, l’anti-France d’avant, créolisée, anti-chrétienne, souvent raciste anti-blancs, en tout cas dirigée contre ce qu’elle appelle « l’exclusion », c’est-à-dire en fait contre tout ce qui donne leur forme à la France et à la vie. Et ces deux France, comme l’avait vu Gérard Collomb, après avoir été côte à côte se retrouvent face à face. Et comme les hommes au pouvoir et la division de l’Assemblée nationale rendent aujourd’hui le pays ingouvernable, les choses ne vont pas s’améliorer. Sans même parler de l’économie (!) les questions d’insécurité et d’immigration ne seront pas réglées, au contraire. On se dirige à terme vers la guerre civile. Avec quel résultat ?

 

La victoire de l’inclusion révolutionnaire, victoire d’un vivre ensemble dont l’objectif est de ne pas marcher

Sans doute une sorte de désordre impérial et communautarisé, un chaos bien pire qu’à la libanaise sur lequel règnera l’arc-en-ciel. Avec un poids de l’immigration sans cesse plus grand, puisqu’elle a la puissance démographique. Ce ne sera pas le moins du monde une société islamique, mais une société dans laquelle l’islam aura servi à liquider les vestiges du christianisme et de repoussoir aux valeurs d’inclusion que l’arc-en-ciel maçon promeut : Kilian Mbappé ne crie pas Allahou Akbar. Le vivre ensemble, dont l’objectif est de ne pas fonctionner, aura pleinement atteint son objectif en créant la grande confusion sur laquelle l’arc-en-ciel bâtira son empire. Quant à la maîtrise technique de la guerre civile à venir, les récits de science-fiction, qui ne sont trop souvent que d’anticipation, pourraient servir de modèle, avec l’utilisation de l’intelligence artificielle pour la surveillance des populations et la direction de milices de robots policiers. Les prototypes sont quasi prêts. Macron ne les mènera sans doute pas à la victoire. Il a fait le job qu’on lui demandait, il a bien mérité de l’inclusion et de l’arc-en-ciel. Il tiendra demain le rôle de vieux sage dont se pourlèche aujourd’hui Hollande. Il suffit qu’il grossisse un peu pour ça.

 

Pauline Mille