Originaire de Magdala, sur la rive ouest du lac de Tibériade, où elle naquit au début du Ier siècle, cette femme pécheresse se repentit, elle rencontra le Christ et lui lava les pieds. Jésus lui remit ses pêchés (« Ta foi t’a sauvée, va en paix », Lc, VII, 50) et chassa d’elle sept démons.
Saint Jean Chrysostome commente : « Ainsi cette femme de mauvaise vie devient plus vertueuse que les vierges ; car à cette pénitence si pleine de ferveur, succède un amour plus ardent pour Jésus-Christ. Et nous ne parlons ici que de ce qui se passait à l’extérieur ; car quelle ferveur bien plus grande dans les sentiments qui agitaient son âme, et dont Dieu seul était témoin ! »
Elle suivit ensuite Jésus-Christ en compagnie d’autres femmes qu’il avait guéries, subvenant aux besoins matériels des disciples. Elle assista en retrait à la crucifixion et, au matin de Pâques, se rendit au tombeau où, la première, elle reçut la nouvelle de la Résurrection.
Aux alentours de l’an 40, alors que les chrétiens étaient persécutés par le roi Hérode Agrippa, Marie-Madeleine traversa la Méditerranée avec saint Lazare (certains considèrent qu’elle était sa sœur, connue comme Marie de Béthanie) et quelques autres compagnons. Arrivée au sud de la France actuelle, elle se retira à la Sainte-Baume où elle mourut quelque 30 ans plus tard.