Biden jette l’éponge, et « adoube » Kamala Harris. Trump protégé par Notre Dame de Fatima…

Biden éponge Trump Fatima

 

Donc, Joe Biden (à moins que ce ne soit Jill) a cédé aux pressions de tout l’établissement démocratique et s’est inopinément retiré de la course à la Maison Blanche. On entend désormais faire l’objet de son patriotisme et de son sens civique, mais personne ne pose la question de savoir si celui qui avoue habituellement enfiler le pyjama présidentiel dès 20 heures est encore en état de diriger les Etats-Unis. Le plus probable est que tout le monde s’en fiche, car après tout, l’important est d’avoir des figurants aux postes clefs, et non qu’ils soient compétents. A cette aune, l’adoubement de Kamala Harris par le président sortant n’a pas une forte incidence non plus, mais il reste à savoir – du point de vue électoral, s’entend – si elle a quelque chance de battre Donald Trump, qui avance toutes voiles dehors sous le regard ému de ses partisans, qui se tournent aussi vers Fatima.

On peut se dire avec le recul que les Démocrates n’ont pas exposé les faiblesses de Biden par hasard. Cela devenait trop voyant ; ils ont sans doute préféré anticiper pour mettre un candidat à sa place alors qu’il reste un peu de temps avant les élections de novembre. Qu’il ait désigné sa vice-présidente ne constitue pas un choix définitif. Obama a accueilli la nouvelle avec détachement, pour ne pas dire froideur : la convention démocrate pourrait prendre une autre décision. En attendant, certains évoquent un hold-up démocratique, puisque Biden était « le choix du peuple », celui des électeurs et non des huiles du parti.

 

Joe Biden jette l’éponge et cède la place

Fait notable, tout cela a été annoncé via X (ex-Twitter), avec une lettre maladroitement signée « Joe Biden » et un tweet d’« endorsement » à Mme Harris, ce qui prouve que la politique aujourd’hui est avant tout affaire de buzz.

Admettons que Kamala reprenne les rennes. La presse mainstream souligne l’avantage que lui confère le fait d’être noire et femme, ce sont ses cartes maîtresses… C’est une nouvelle preuve que l’« antiracisme » est un « racisme en sens contraire », pour reprendre l’expression de Bernard Antony : elle serait avantagée parce que « racisée ».

Elle est surtout de gauche. Vraiment très à gauche. Le site GovTrack.US, réputé « non-partisan », a tôt constaté son penchant alors qu’elle était sénatrice et a fini par lui donner une note 0.00 en tant que « moins conservatrice » du Sénat, où elle était placée 100e, à la dernière place du classement du plus conservateur au moins conservateur. Non seulement elle fera belle figure, elle y croit ! Soins de santé gratuits pour les clandestins, rhétorique anti-catholique, soutien absolu à l’avortement légal, augmentation des taxes… Il n’y a pas de sujet sur lequel elle ne coche toutes les cases marxisantes.

 

Kamala Harris, marxiste

Tout cela était clair et net en 2019 déjà, alors qu’elle briguait le poste de co-équipière de Biden : déjà, on se demandait si au vu de l’état de santé neurologique déjà inquiétant du candidat, l’objectif n’était pas de la propulser au poste de chef de l’Etat alors qu’il se révélerait incapable de porter le fardeau. Au point où nous en sommes, on peut imaginer que la chose se produise d’ici à janvier 2025, date où Biden a annoncé qu’il quitterait le Bureau Ovale.

Il faudra se souvenir à ce moment là que le propre père de Kamala, professeur d’économie à Stanford, le Jamaïcain Donald Harris, avoue être descendant d’esclavagiste. Sa grand-mère paternelle Chrishy Brown avait parmi ses ancêtres un nommé Hamilton Brown, propriétaire de plantation où il faisait travailler des esclaves noirs et créoles, et fondateur de la ville jamaïcaine de Brown’s Town. Certes on n’est pas responsable des actions de ses aïeux, et c’étaient d’autres temps et d’autres lieux, mais un tel argumentaire est a priori peu convaincant pour les sectateurs de Black Lives Matter. A moins qu’une fois de plus, la « carte » raciale ne serve de joker.

Parlant d’atout, il faut dire un mot de Trump (puisque trump card veut dire atout en anglais).

 

Trump ; un atout inattendu

Celui-ci a accueilli la nouvelle du désistement de Biden avec quelque amusement. Il a écrit sur son réseau « Truth Social » : « Joe Biden le tordu n’était pas apte à se présenter à l’élection présidentielle et n’est certainement pas apte à exercer ses fonctions – il ne l’a d’ailleurs jamais été ! Il n’a atteint le poste de Président que par des mensonges, des Fake News, et en ne quittant pas son sous-sol. Tous ceux qui l’entouraient, y compris son médecin et les médias, savaient qu’il n’était pas capable d’être président, et il ne l’a pas été. Et maintenant, regardez ce qu’il a fait à notre pays, avec des millions de personnes qui traversent notre frontière, sans aucun contrôle, sans aucune vérification, dont beaucoup viennent de prisons ou d’institutions psychiatriques, et un nombre record de terroristes. Nous souffrirons beaucoup de sa présidence, mais nous réparerons très vite les dégâts qu’il a causés. RENDEZ A L’AMERIQUE SA GRANDEUR ! »

Lors de la Convention nationale républicaine, en fin de semaine dernière, Donald Trump a accepté sa désignation comme candidat républicain et a décrit avec émotion la tentative d’assassinat à laquelle il n’a échappé que par miracle, par « la grâce de Dieu ». Moments poignants où il a tenu à rendre hommage à l’ancien chef des pompiers, Corey Comendatore, qui a pris une balle en pleine tête pendant l’attentat alors qu’il se jetait devant sa femme et ses filles pour les protéger. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime », a-t-il dit, sobrement, affirmant que c’est cet état d’esprit qui pourra permettre de relever l’Amérique.

Lors de la convention, une déléguée républicaine, B.J. James, représentant l’Iowa, a profité de son temps de parole pour réciter la prière à l’archange saint Michel : « Défendez-nous dans le combat… » Il n’y a sans doute qu’aux Etats-Unis que l’on peut voir une telle absence de respect humain, une telle candeur dans la foi de la part d’un homme ou d’une femme politique.

 

Trump et Notre Dame de Fatima

Il est clair en tout cas que beaucoup d’Américains voient dans le fait que Trump ait survécu aux tirs du samedi 13 juillet l’œuvre de la Providence, une protection toute spéciale. Il s’en est fallu de moins de 7 mm pour que la balle qui lui a traversé l’oreille droite ne passe plutôt par son crâne, ce qui se serait produit s’il n’avait légèrement bougé la tête.

 

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Notre Dame de Fatima (© Olivier Figueras)

 

Aujourd’hui des catholiques américains attribuent à Notre Dame de Fatima le fait qu’il ait eu la vie sauve. Outre qu’à l’initiative d’un prêtre maronite (qui exorcisa la Maison Blanche le soir de l’investiture de Trump en janvier 2017), une statue de Notre Dame de Fatima y fut placée, ils notent que l’attaque eut lieu un samedi, jour de la Vierge, au 107e anniversaire de la troisième apparition de Fatima, celle qui contint la vision de l’enfer et les trois secrets, notamment la demande de consécration de la Russie.

Le 13 juillet est également le jour anniversaire de l’apparition de Rosa Mystica de Montechiari, qui vient d’être approuvée par le Vatican.

Enfin, à quelques kilomètres du lieu du meeting à Butler où Trump ne fut que légèrement blessé, se dresse dans les jardins d’une église catholique un petit sanctuaire de Notre Dame de Fatima. La statue de la Vierge fait face au toit où se trouvait celui qui a tiré sur Trump, et sur cet axe se trouvait Trump lui-même. Comment ne pas y voir un signe, ou à tout le moins une raison de soupçonner l’intervention du Cœur Immaculé de Marie ?

 

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Jeanne Smits