La Cour de justice européenne oblige la Roumanie à reconnaître les transgenres

 

L’idéologie transgenre fait partie du socle de « valeurs » (ainsi nommées par antiphrase) que défend et qu’exige l’Union européenne de ses membres. Une nouvelle preuve vient d’en être donnée à Luxembourg par un arrêt rendu par la Cour de justice de l’Union européenne le 4 octobre 2024. Un transgenre de double nationalité roumaine et britannique ayant subi sa « transition » au Royaume-Uni avait saisi la Cour en 2017 parce que son pays d’origine refusait de lui délivrer un nouveau certificat de naissance avec prénom modifié. Après sept ans de procédures, la Cour a donc décidé que le refus d’un Etat membre d’« inscrire dans l’acte de naissance d’un ressortissant le changement de prénom et d’identité de genre légalement acquis dans un autre Etat membre » était contraire au droit de l’Union. Ce qui est vrai pour la Roumanie l’est pour tout autre pays : il n’existe donc plus de droit national en la matière. Voilà qui nous pousse plus nettement que jamais vers une fédération européenne. Et voilà qui va provoquer une rébellion de plus en plus nette des pays de l’Est, Hongrie, Roumanie, Pologne, où les fantaisies arc-en-ciel sont moins en vogue que chez nous.