Depuis des années, le mouvement dit « LGBTQIA+ » pleure sur le changement climatique, arguant qu’il en est une victime, avant tout le reste de la planète, parce qu’il est marginalisé. Aujourd’hui, une idée de génie s’impose à lui : et s’il était la solution à cette défaillance du climat, prétendument causée par l’homme et son méchant CO2 ?
C’est ce qui ressort de la voix de plusieurs militants et associations gays : l’homosexualité est essentielle à l’équilibre de la Nature, car la réduction de la croissance démographique qui en découle mécaniquement contribue, en réalité, à préserver l’espèce face au climat ! Phrase fantastique à l’heure où en Occident la préservation de l’espèce, justement, est fort mise à mal par un taux de fécondité de plus en plus bas… Mais ce n’est pas pour rien qu’ils ont choisi comme symbole l’arc-en-ciel, qui advient après les déluges : l’homosexualité n’est pas une impasse mais un dénouement gai et souriant, on vous l’assure !
Comme le fait remarquer Steven Tucker dans un article remonté publié sur le site en ligne Mercator, on se retrouve à l’exact inverse du temps biblique où elle était plutôt directement liée à des actes de destruction météorologique massive, à l’instar de Sodome et Gomorrhe…
La queer attitude, victime de toutes les oppressions de l’histoire
Il y a, déjà, à la base de tout ça, un raisonnement particulièrement stupide soutenu par un article paru sur le site de l’Institut international pour l’environnement et le développement, et intitulé « Queering Climate Justice ».
Il défend que les forces motrices qui ont dirigé notre monde jusqu’à présent, « le colonialisme et le capitalisme », ont fait du mal à la fois à notre planète en l’abîmant d’un surplus de CO2 et à la communauté homosexuelle qui a été délaissée, poursuivie et même opprimée par ces mêmes forces, percluses d’idéaux normés déterminés. L’idée de justice climatique lui apparaît alors comme « une extension logique du… plaidoyer en faveur des droits sexuels et [trans]genres ».
En remettant en question les schémas anciens de domination politique et économique qui ont malmené le monde, on remet aussi en question les formes de connaissances acceptées dans la société et donc le système binaire de genre qui a été imposé comme « stratégie », nous dit l’article, « pour remodeler les relations sociales afin de mieux contrôler et extraire les ressources ».
Et ce qui apparaissait « anormal » ou irrationnel apparaît soudain sous un autre jour ! Les combustibles fossiles ne sont-elles plus la seule voie, voire LA voie de production de l’énergie ? L’hétérosexualité n’est pas non plus LE chemin de la sexualité. La « queerness » attitude (ce que Jeanne Smits traduisait par « bizarrerie sexuelle ») devient normalisée.
Le regard naturel et supérieur de l’homosexuel ?
Mieux, on en redécouvre la naturalité, affirment les militants. Sur le site en ligne Amis de la Terre, un certain Lewis Carr écrit dans son article intitulé « Six raisons pour lesquelles j’appelle à un mouvement queer pour le climat » : « L’écologie queer consiste à voir avec un nouveau regard, à remettre en question les préjugés que nous apportons à la nature et redéfinir ce que nous considérons comme “naturel”. Il s’agit de permettre à la nature de se révéler à nous telle qu’elle est, plutôt que telle que nous souhaitons qu’elle soit. »
Et cette tendance gay se révèle même supérieure, car, nous disent-ils, ce sont finalement ceux qui sont en marge qui sont les plus à même de bien critiquer ce qui les entoure… Le génial mathématicien britannique homosexuel autiste Alan Turing a bien aidé à renverser le fascisme, déclarent les historiens roses !
« Si vous ne vous êtes jamais vraiment senti comme un étranger, vous pourriez prendre les choses pour acquises. Vous ne voyez peut-être pas les problèmes et les solutions interconnectés, ou même vous ne pensez pas que le changement est possible. Queerness offre une nouvelle perspective indispensable », proclame Carr.
« L’homosexualité effrénée offre peut-être l’option la plus naturelle à laquelle adhérer » (Denson)
La pensée queer est donc quasiment dans le sens de l’histoire pour ces défenseurs à tout crin de la cause LGBT. Et c’est même sans doute elle qui sauvera la planète : c’est le deuxième stade de ce raisonnement extrémiste militant et il est incarné en la personne de G. Roger Denson, dans un article pourtant ancien du Huffington Post. Car, plus il y a de CO₂ dans l’atmosphère, plus il doit y avoir d’homosexuels et plus il y en aura, car nous sommes face à « un mécanisme automatique d’auto-défense climatique de la Nature », comme l’écrit Steven Tucker.
« Nous préservons l’espèce. Nous sommes conscients de la conservation. Nous apportons la… retenue… de la nature à l’extravagance procréatrice. Nous empêchons la production humaine de devenir… une surproduction… une pollution… une destruction effrénée. Nous empêchons la race humaine de devenir… une plaisanterie cosmique obscène », écrit Denson.
Pour cette raison précise, il affirme que l’homosexualité est essentielle à l’équilibre de la vie : la Nature devient quasi malthusienne par essence, ne se mettant pas en danger de surpopulation. L’équilibre écologique parle contre l’homme.
To gay or not to gay : le défi du changement climatique
Et il parle même contre le mâle ! Ce gros mâle qui mange de la viande grillée, rechigne à recycler et aime les grosses cylindrées !
« Pensez aux valeurs, croyances et comportements liés à la “masculinité” qui détruisent notre planète ou bloquent le changement. La concurrence, l’indépendance et l’affirmation de soi peuvent conduire à l’exploitation des ressources, à la cupidité des entreprises et à un pouvoir politique incontrôlé. Et si nos sociétés valorisaient ouvertement ce qui est considéré comme “féminin” : la compassion, l’attention, la coopération ? », nous dit Lewis Carr.
Tous ensemble contre le patriarcat. Tous ensemble pour vider la planète – et donc la sauver, dans cette vision queer. Le Net zéro écologiste correspond ainsi à un Net zéro humanité. A côté de l’avortement et de l’euthanasie, la promotion de l’homosexualité est, ainsi, un autre aspect de la lutte contre la Vie. Et le changement climatique est, une fois de plus, un merveilleux outil.