Morad Aggoun était un élu de Vaulx-en-Velin et de la métropole lyonnaise, membre du PRG, parti centriste radical de gauche, qui s’était radicalisé dans les relations avec trois secrétaires de la mairie de Vaulx-en-Velin qui l’ont accusé de viol, agression et harcèlement sexuel. Il avait autorité sur elles et assure qu’elles étaient consentantes. Condamné en première instance à Lyon à dix ans de réclusion criminelle, il avait été libéré après trois mois de prison en attendant l’appel, qui devait avoir lieu jeudi dernier : il a traversé l’Espagne avant de s’embarquer pour Oran et l’Algérie, le pays d’origine de ses parents. Il était pourtant sous le coup d’une IQTF, une interdiction de quitter le territoire français. Cela ne l’a pas empêché de remigrer pour éviter de se faire pincer. Réflexion faite, l’IQTF est peut-être plus efficace que les OQTF.