C’est la proportion des Français, selon une étude du Crédoc (centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), qui seraient pour une augmentation de la fiscalité liée à l’environnement, et elle tombe à 18 % s’il s’agit d’augmenter les taxes sur les carburants. Pourtant, 82 % des sondés pensent qu’il faut dépenser autant contre le réchauffement qu’on a dépensé contre le covid. En somme, les sondés sont pour de grosses ponctions de l’Etat pourvu qu’ils n’en soient pas atteints, ils sont devenus socialistes dans l’âme, les deux tiers d’entre eux veulent faire peser la chose sur les ménages les plus fortunés et les entreprises. Un gros cinquième d’entre eux (22 %) envisagent même… d’augmenter la dette pour financer la transition écologique. Les dirigeants politiques ne sont donc pas les seuls responsables du marasme ; ils ont si bien formaté les électeurs que ceux-ci réclament aujourd’hui d’être asservis à l’imposture verte : 55 % d’entre eux veulent financer les énergies renouvelables et 54 % les techniques visant à limiter le réchauffement ! Mais là, une fois encore, quand il s’agit de quelque chose de concret qui les touche, ils retrouvent du bon sens : seuls 19 % des sondés souhaitent qu’on pousse la production de véhicules électriques.